Préparez-vous à vivre une expérience intense de FPS dans une dangereuse zone de guerre en plein désert. Démontrez vos compétences et instincts de survie dans Stealth Assault: Urban Strike !
La découverte
En découvrant ce jeu, ce qui m’a de suite frappé sont ses graphismes très old school. Je revoyait mes heures passé au cybercafé devant Counter Strike 1.5 puis 1.6. Cette époque qu’une bonne partie d’entre vous n’auront pas eu la chance de connaitre. https://store.steampowered.com/app/2642970/Stealth_Assault_Urban_Strike/
On avait pas une connexion internet aussi démocratisée et rapide que maintenant. L’ADSL commençait seulement à être déployé en ville. C’est une époque ou on faisait beaucoup de LAN (du jeu en réseau local) que ce soit en se réunissant entre potes, avec nos PC, dans nos garages ou alors en se rendant dans des cybercafé. Mais je vais arrêté de m’étendre sur mes souvenir pour revenir à l’essentiel !
Premier lancement du jeu
C’est donc plein d’attente nostalgique que je lance le jeu, pensant y trouver une sorte de Madelaine de Proust.
L’interface de configuration est typique de ce qu’on pouvait trouver, à l’époque. Une fenêtre de configuration se lance avant le lancement du jeu, permettant de configurer les paramètres graphiques et les touches.
En parlant des touches, il est impossible de réassigner les touches sur la souris. Les cliques souris ne sont pas reconnus par l’outil de configuration. Ne perdez pas les paramètres souris par défaut ou vous ne pourrez plus les remettre.
Une fois sur le menu, on a le minimum vital. Des options plus que basique, le “shop” d’armes et le lancement de la partie.
Première manche et début des désillusions
On se lance dans le jeu. Graphiquement c’est belle est bien old school. Jusque là, j’adore, que ce soit dnas les sons qui ressemble tellement à ce qu’on trouvait dans les vieux CS mais aussi le skin des ennemis !
Et pourtant, c’est à ce moment là que le plaisir commence à baisser.
Niveau maniabilité, même si c’est correct, on à une sensation de flou dans les déplacement avec une sorte de latence entre le clavier et la réaction en jeu. Latence qui peut être une bonne chose en voyant la faible intelligence des bots. Ils restent totalement immobile tant que vous n’entrez pas dans leur zone d’action. Peut importe que vous tiriez sur son camarade juste à côté de lui ou lanciez une grenade, si vous vous tenez suffisamment loin de lui, il restera de marbre.
une fois le bot en action, la difficultés est des plus basiques. On enchaine les kill les uns après les autres sans se forcer.
Un autre point qui m’a laissé sur ma fin, limite frustré. Ce jeu est excessivement court. Une dizaine de niveau, max, tous sur la même map. Au bout de deux ou trois parties, on connait le niveau par cœur. Je continu les niveaux les uns après les autres, espérant voir une nouvelle map et au dixième niveau FIN. C’est fini, retour au menu. Quelle frustration !
Ce n’est pas grave, on va voir du coté du mode multijoueur, histoire de se défouler contre de vrais joueurs. Et bien… Non… C’est mort, ce jeu est seulement solo. Dommage, Stealth Assault passe à côté de ce qui fait le réel intérêt d’un FPS de ce genre qui se respect, c’est à dire pouvoir se confronter à la communauté de joueurs mondiale.
Et les LAN, me demanderont les anciens ? La réponse est identique au mode multijoueur, c’est à dire absente.
Conclusion
Sortie de ce côté nostalgique que peut apporter ce jeu, on est vite pris par ces limitations, que ce soit au niveau d’un gameplay un peu trop flou ou de l’intelligence des bots trop limités mais aussi un nombre de niveaux trop courts tournants tous sur la même map. Ce jeu n’est pourtant pas sans intérêt? Il a une bonne base pour plaire, que ce soit aux vieux joueurs ou encore aux plus jeunes qui peuvent chercher un petit FPS détente, encore faut-il corriger ses défauts et ajouter un mode multijoueur.
Config mini PC requise :
- OS: Windows XP ou plus récent
- CPU: 1 Ghz
- RAM: 256 MB RAM
- Graphique: OpenGL 2.1 supported GPU
- Stockage: 200 MB d’espace requis
- Carte son: OpenAL
Stealth Assault: Urban Strike: Un FPS qui pourrait avoir un bon potentiel, apportant une fibre nostalgique du "bon vieux temps" des LAN et pourtant fini par être très frustrant niveau gameplay et duré de jeu – Razi3L
Le gars qui a attrapé sa première manette SEGA avant ses premiers chaussons ! Passionné de jeux vidéo, d’astronomie et de tout ce qui relève de la culture geek, Ici pour propager la bonne parole geek et partager ma passion avec le monde. L’amour pour les jeux vidéo n’a pas d’âge, et on peut être sérieux tout en s’amusant !