

Je l’ai lancé un soir de avril 2025, ce jeu que Disaster Games et SelectaPlay avaient sorti sur ma Xbox – disponible aussi sur Steam, PlayStation et Nintendo Switch, m’avait-on dit. Morkull Ragast’s Rage. Le titre clignotait sur l’écran, et puis il est apparu : Morkull, dieu autoproclamé de la mort et des ténèbres, avec son sourire narquois et ses yeux perçants. “Salut, toi, derrière l’écran,” a-t-il lancé, sa voix rauque résonnant dans mes écouteurs. “Tu crois vraiment que tu vas me contrôler ? Moi, le grand Morkull ?” J’ai cligné des yeux. Il savait que j’étais là. Il savait que j’étais un joueur. Et il n’allait pas me faciliter la tâche.
Il m’a expliqué son plan : s’échapper du Ragast, une prison infernale aux murs suintants et aux ombres mouvantes, pour conquérir le monde. Un objectif de méchant cliché, qu’il assumait avec un rire moqueur. “C’est toi qui appuies sur les boutons, mais c’est moi qui décide du spectacle,” a-t-il ajouté en brisant une chaise virtuelle juste pour m’énerver. Ce n’était pas un jeu ordinaire. Ce type allait me parler à chaque pas.


Le Ragast s’est dévoilé sous mes yeux, un univers en 2D somptueux, dessiné à la main par les gens de Disaster Games. Chaque mur, chaque torche vacillante, chaque piège semblait animé image par image, comme un vieux film d’animation des années 90. Les couleurs sombres du cachot contrastaient avec les éclats rouges de la cape de Morkull, et ses mouvements – un saut, une esquive – avaient une fluidité qui me rappelait Cuphead ou les classiques d’antan. “Pas mal, hein ?” a-t-il ricané. “Mes créateurs ont bossé dur pour que je sois beau. Dommage qu’ils m’aient enfermé ici.”
Je l’ai fait avancer, sautant par-dessus des pics acérés et esquivant des blocs qui tombaient du plafond. Les plateformes étaient exigeantes, presque cruelles, et Morkull ne ratait pas une occasion de se plaindre. “Tu pourrais viser mieux, non ? Je suis un dieu, pas un acrobate de cirque !” Mais il y avait quelque chose de captivant dans ce décor, une beauté brute qui me poussait à continuer, malgré ses sarcasmes.


Morkull n’était pas juste bavard, il savait se battre. Face à une horde de créatures – des squelettes tordus et des ombres hurlantes – il a dégainé ses pouvoirs. Un coup léger, un autre plus lourd, puis un combo qui a envoyé un ennemi s’écraser contre le mur. “Tu vois ça ? C’est pour toi, joueur,” a-t-il lancé avec un clin d’œil. J’ai débloqué une attaque spéciale, une vague d’énergie noire, et il a ajouté : “Pas trop mal, pour un mortel.” Le jeu mélangeait action et exploration, un peu comme un metroidvania : des couloirs à revisiter, des zones bloquées jusqu’à ce que je trouve une nouvelle capacité, comme un dash pour passer les gouffres.
Mais tout n’était pas parfait. Parfois, mes doigts glissaient, et Morkull ratait un saut. “C’est ta faute, pas la mienne !” grognait-il. Les contrôles manquaient de précision, et certains pièges semblaient mal placés, comme si les développeurs avaient voulu me punir. “Ils appellent ça un défi,” a-t-il marmonné. “Moi, j’appelle ça une blague.” Pourtant, je persistais, fasciné par ce dieu qui se moquait de moi autant que de ses ennemis.


Plus j’avançais dans le Ragast, plus Morkull parlait. Il raillait SelectaPlay pour l’avoir enfermé, plaisantait sur les bugs – oui, il y en avait, comme ce moment où il s’est coincé dans un mur – et me narguait sur ma lenteur. “T’as payé combien pour ça ? 17,99 € en numérique ? 34,99 € pour l’édition physique ? T’es un pigeon, toi.” Il avait raison sur le prix, et ça m’agaçait qu’il le sache. L’humour était le moteur du jeu, un mélange de références à la pop culture et de piques sur les clichés vidéoludiques. Mais après quelques heures, ça tournait en rond. L’histoire – s’échapper pour conquérir – restait mince, et une fois une zone explorée, je n’avais pas envie d’y revenir.
La difficulté montait, parfois trop. Un boss, une sorte de gardien mécanique, m’a fait ragequit après dix essais. “Tu abandonnes déjà ?” a ricané Morkull. “Pas très héroïque, ça.” Il avait raison, mais le jeu ne m’aidait pas : les hitbox étaient capricieuses, et certains niveaux manquaient de finition. Le charme était là, pourtant, dans son audace et son style.


J’ai fini par sortir du Ragast. Morkull a poussé un cri triomphal, debout sur un tas de débris, la lumière du monde extérieur baignant son visage dessiné. “Le monde est à moi, grâce à toi, idiot !” a-t-il lancé avant de disparaître dans un éclat de rire. L’écran s’est éteint. J’avais terminé, en cinq heures environ, et pourtant, je me sentais partagé. C’était beau, drôle, unique – mais aussi frustrant, imparfait, trop court pour son ambition.
Votre serviteur, TomuGame.
Sorti en mars 2025 sur Steam, Xbox, PlayStation et Nintendo Switch, Morkull Ragast’s Rage est une création audacieuse de Disaster Games, publiée par SelectaPlay.

Points positifs :
- Prix raisonnable : À 17,99 € en numérique (ou 34,99 € en physique), il reste accessible pour un jeu indie.
- Gameplay varié : Mélange de plateformes, combats avec combos et exploration façon metroidvania, offrant une progression dynamique avec des capacités à débloquer (dash, attaques spéciales).
- Esthétique dessinée à la main : Les graphismes 2D, animés image par image, rendent hommage aux classiques de l’animation avec un style visuel unique et expressif.
- Rupture du quatrième mur : L’humour sarcastique de Morkull, qui s’adresse directement au joueur, offre une expérience originale et mémorable.

Points négatifs :
- Level design inégal : Certains niveaux ou pièges paraissent mal conçus, cassant le rythme de l’exploration.
- Histoire légère : Le récit, centré sur l’évasion de Morkull, manque de profondeur et ne motive pas sur la durée.
- Difficulté mal dosée : Certains pics de difficulté, notamment contre les boss ou dans les niveaux avancés, peuvent sembler injustes.
- Contrôles imprécis : Les commandes manquent parfois de réactivité, rendant les phases de plateformes et de combat frustrantes.
Conclusion : Un Méchant Charismatique, une Aventure Mitigée (6/10): Morkull Ragast's Rage est un jeu qui ne manque pas de culot. Avec son protagoniste sarcastique qui brise le quatrième mur et son esthétique 2D dessinée à la main, il captive dès les premiers instants, porté par un humour décalé et une ambiance sombre réussie. Le gameplay, mêlant plateformes exigeantes, combats nerveux et exploration façon metroidvania, a de quoi séduire les amateurs de défis rétro. À 17,99 € en numérique (ou 34,99 € en physique), il offre un rapport qualité-prix honnête pour un titre indie. Pourtant, l’expérience trébuche sur des contrôles imprécis, une difficulté parfois mal calibrée et un manque de polish – bugs et level design inégal en tête. L’histoire, trop légère, et la rejouabilité limitée empêchent le jeu de s’élever au-delà d’une curiosité sympathique. Morkull est un dieu qu’on aime détester, mais son évasion ne marque pas autant qu’elle le pourrait. Votre serviteur, TomuGame, lui attribue un 6/10 : un potentiel évident, freiné par des imperfections qu’on pardonne à moitié. – TomuGame
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Mon Parcours dans le Monde des Jeux Vidéo
Bonjour à tous,
Je m’appelle Carrier Geoffrey (TomuGame), j’ai 36 ans et je suis passionné de jeux vidéo depuis mon plus jeune âge. Mon aventure dans le monde des jeux vidéo a commencé à l’âge de 3 ans. Voici mon historique de consoles : NES, Super Nintendo, Megadrive, Dreamcast, Playstation 1, Xbox, Xbox 360, Xbox One, Xbox Series X. Mon historique de consoles portables : Game Boy, Game Boy Color, Game Boy Advance, Sega Game Gear. Depuis, cette passion n’a cessé de grandir.
Aujourd’hui, je suis un joueur dévoué sur Xbox, où je passe de nombreuses heures à explorer des mondes virtuels, à relever des défis et à me connecter avec d’autres joueurs du monde entier. Les jeux vidéo ne sont pas seulement un passe-temps pour moi, mais une véritable passion qui m’accompagne tout au long de ma vie.
Que ce soit pour plonger dans des aventures épiques, résoudre des énigmes complexes ou simplement me détendre après une longue journée, les jeux vidéo sont une partie essentielle de mon quotidien. J’apprécie particulièrement les jeux qui offrent une expérience immersive et captivante, et je suis toujours à la recherche de nouvelles aventures à découvrir.
Merci de m’avoir écouté, et au plaisir de partager cette passion avec vous !