Avowed : Les Secrets de Sol Ancien


Le vent salé sifflait à travers les quais de Paradis, une ville portuaire nichée dans une crique des Terres Vivantes, ses eaux turquoise scintillant sous un ciel gris perle. Les maisons de pierre brute, aux murs érodés par l’embrun et coiffées de tuiles rouges délavées, s’entassaient le long de rues pavées irrégulières, bordées de cordes à linge où pendaient des vêtements usés. Ce matin-là, un silence oppressant avait remplacé le tumulte habituel : les marchands, aux visages burinés par le soleil, empilaient leurs filets de poissons et leurs paniers d’épices avec des gestes mécaniques, leurs voix réduites à des murmures étouffés. Les enfants, qui d’ordinaire jouaient à lancer des cailloux près des barques, restaient invisibles, tapis dans l’ombre des porches. Une tension invisible pesait sur la ville, comme une tempête sur le point d’éclater, alimentée par les rumeurs du Malrêve – ce fléau mystérieux qui, disait-on, rongeait les âmes, les transformant en créatures grotesques aux yeux luisants et aux membres tordus.

Vous, émissaire de l’Empire Aedyr, fouliez ces rues avec prudence, une cape élimée jetée sur vos épaules pour masquer les insignes impériaux brodés sur votre tunique. Une bourse de parchemins, remplie de notes sur les perturbations magiques, pendait à votre ceinture, à côté d’une dague enchantée dont la garde vibrait légèrement au contact de votre main. Votre mission était claire : enquêter sur les anomalies magiques qui menaçaient la région. Mais rien dans vos rapports ne vous avait préparé à cette atmosphère suffocante. Chaque pas résonnait trop fort sur les pavés humides, et les regards furtifs des habitants – des yeux plissés sous des capuches ou derrière des volets entrebâillés – vous suivaient comme des ombres. Le clapotis de la mer, d’ordinaire apaisant, semblait aujourd’hui un murmure inquiet, presque un avertissement.

Guidé par une intuition tenace, vous descendîtes dans les bas-fonds de Paradis, là où les ruelles se rétrécissaient et où l’odeur de sel cédait la place à celle de la crasse et de la sueur. Une enseigne rouillée, suspendue au-dessus d’une porte basse, grinçait sous les rafales : le Balarok Grimaçant, une taverne dont le nom était inspiré d’un poisson hideux sculpté dans le bois, ses dents saillantes peintes en jaune écaillé. À l’intérieur, l’air était lourd, saturé de fumée de pipes bon marché et de relents de bière rance. Les chandelles, fichées dans des bougeoirs tordus, projetaient des ombres vacillantes sur des murs de pierre noircis par des décennies de suie. Des marins aux mains calleuses et des coupe-jarrets aux regards torves occupaient des tables bancales, leurs rires rauques ponctuant le brouhaha.

Dans un coin, un individu se démarquait : Kai, un guerrier à la peau verte, assis seul devant une chope cabossée. Sa carrure massive emplissait l’espace, ses muscles tendus sous une tunique de cuir usée, et une cicatrice profonde barrait son cou, souvenir d’une bataille ancienne. Ses yeux jaunes, perçants comme ceux d’un fauve, scrutaient la salle avec une vigilance froide. Une épée large, à la lame ébréchée mais imposante, reposait contre sa chaise, son pommeau gravé de motifs tribaux. Il échangeait des mots secs avec un ivrogne nommé Culburn, un homme maigre aux dents jaunies, dont la voix nasillarde cherchait à provoquer. « T’es qu’un lézard trop grand, Kai ! Montre-moi c’que t’as dans l’ventre ! » beugla Culburn, levant un poing tremblant.

Avant que quiconque ne puisse réagir, Culburn tenta de frapper. Kai bougea comme l’éclair : sa main verte saisit le poignet de l’ivrogne, le tordit avec une force brutale et l’écrasa contre la table, renversant la chope dans un fracas de métal et de bois. Culburn gémit, immobilisé, tandis que la salle retenait son souffle avant d’éclater en rires nerveux. Votre regard croisa alors celui de Kai, et une lueur d’intérêt brilla dans ses yeux. Vous vous approchâtes, posant une pièce sur le comptoir pour commander une bière tiède, et lui parlâtes à voix basse de votre mission : le Malrêve, les perturbations, l’Empire. Il vous écouta, grattant sa cicatrice d’un air pensif, puis grogna : « Ces monstres me tapent sur les nerfs depuis des lunes. Si l’Empire veut les écraser, je marche avec toi. » Il ramassa son épée, la cala sur son épaule massive et vous suivit hors de la taverne, ses bottes claquant sur le plancher usé.

Le soleil déclinait à peine lorsque votre première épreuve survint. À la lisière de Paradis, là où les pavés cédaient la place à une plaine battue par les vents, des cris déchirèrent l’air. Une poignée de villageois, des paysans aux vêtements déchirés, fuyaient une horde d’onilotes – des créatures humanoïdes difformes, leurs membres tordus comme des branches mortes, leurs yeux luisant d’une corruption rougeâtre. Leurs hurlements stridents résonnaient, glaçants. Kai ne perdit pas une seconde : il chargea, sa lame s’abattant avec une force sauvage, tranchant un bras noueux dans un jet de liquide noirâtre. Vous invoquâtes un sort rapide, un tourbillon de lumière blanche qui jaillit de vos mains, repoussant les assaillants dans un nuage de poussière. Ensemble, vous abattîtes la meute, vos mouvements encore mal synchronisés mais efficaces. Les villageois s’enfuirent en bredouillant des remerciements, leurs silhouettes disparaissant dans la brume vespérale.

Le ciel s’embrasa d’un rouge sanglant alors que vous repreniez votre souffle. Kai essuya son épée sur l’herbe sèche et tapa la lame contre sa poitrine, un sourire carnassier aux lèvres. « Pas mal pour un début, l’impérial. Où va-t-on maintenant ? » Vous scrutâtes l’horizon, les Terres Vivantes s’étendant devant vous comme une mer d’ombres et de mystères. Les rumeurs du Malrêve pointaient vers Lunareth, une cité portuaire au nord-est, où des érudits pourraient éclaircir ces perturbations. « Lunareth, » disiez-vous, la voix ferme malgré la fatigue. Kai hocha la tête, et vous prîtes la route ensemble, laissant Paradis derrière vous, ses quais s’effaçant dans la pénombre comme un souvenir inquiet.


Le trajet vers Lunareth s’étira sur deux jours, une marche harassante le long de sentiers côtiers où les falaises abruptes dominaient des vagues grondantes. Kai avançait à grandes enjambées, grognant contre le sel qui piquait sa peau verte, tandis que vous consultiez vos parchemins sous la lumière déclinante des étoiles. La mer rugissait à votre gauche, et les collines verdoyantes de Lunareth se dessinèrent enfin à l’horizon, leurs contours baignés d’une lueur dorée au lever du soleil, promettant des réponses – et peut-être de nouveaux alliés.


Après deux jours de marche depuis Paradis, le long de sentiers côtiers où le vent hurlait entre les falaises et où les vagues s’écrasaient en gerbes d’écume, Lunareth surgit devant vous au petit matin. Le soleil levant drapait ses toits d’une lumière dorée, faisant scintiller les tuiles d’ardoise et les flèches élancées des tours de guet. Nichée entre des collines verdoyantes et une mer d’un bleu profond, la ville était un carrefour commercial florissant. Ses ruelles étroites débordaient d’activité : des marchands aux tuniques bariolées vantaient des étoffes soyeuses venues de terres lointaines, des poissonniers brandissaient des anguilles frétillantes, et des artisans gravissaient des runes sur des plaques de pierre claire, leurs burins cliquetant rythmiquement. Les maisons, construites en pierre pâle, portaient des inscriptions anciennes sur leurs façades, vestiges d’un passé oublié qui donnait à Lunareth une aura mystique.

Pourtant, sous cette prospérité, une peur sourde rampait. Les habitants échangeaient des regards furtifs, leurs mains serrant nerveusement leurs paniers ou leurs outils dès que vous passiez. À voix basse, ils parlaient des Zartrons – des créatures spectrales aux contours flous, aux yeux brillants comme des braises, aperçues près des ruines de Sol Ancien, à une journée de marche au nord. Kai, à vos côtés, avançait d’un pas lourd, sa peau verte luisant sous les rayons matinaux, son épée large calée sur son épaule. Ses yeux jaunes scrutaient chaque coin sombre, et il grognait à mi-voix : « Ces gens sentent la peur à plein nez. Y’a du vilain dans l’air. » Vous hochâtes la tête, sentant vous-même les tensions politiques qui vibraient dans la cité : Lunareth, point stratégique entre l’Empire Aedyr et les factions locales, semblait au bord de l’implosion.

Votre instinct vous guida vers la Flèche Dorée, une taverne élégante nichée près du port, ses poutres dorées et ses vitraux colorés contrastant avec la rudesse des bas-fonds de Paradis. À l’intérieur, l’atmosphère était plus feutrée : l’odeur de cire fondue des chandelles se mêlait à celle de l’encre fraîche et du parchemin. Des aventuriers aux capes poussiéreuses partageaient des tables avec des érudits aux lunettes cerclées d’argent, leurs voix basses ponctuées de rires discrets. Kai s’arrêta près de la porte, reniflant l’air avec méfiance, tandis que vous avanciez vers une table encombrée au fond de la salle.

Là, une femme attira votre regard : Giatta, une animancienne aux cheveux noirs striés de mèches argentées, penchée sur une pile de parchemins jaunis et de cristaux pulsant d’une lueur pâle. Ses traits fins étaient marqués par des cernes profonds, témoins de nuits sans sommeil, mais ses yeux noisette brillaient d’une intelligence vive. Un bâton runique, orné de motifs spiralés, reposait contre sa chaise, et un sac de cuir débordant d’outils magiques était posé à ses pieds. Elle leva la tête à votre approche, un sourire prudent éclairant son visage. « Vous cherchez des réponses, n’est-ce pas ? » demanda-t-elle, sa voix douce mais teintée d’une curiosité aiguë. Kai s’appuya contre un mur, croisant les bras, pendant que vous preniez place en face d’elle.

Vous lui parlâtes du Malrêve, des onilotes de Paradis, des perturbations magiques. Elle écouta en silence, tapotant un cristal du bout des doigts, puis déroula une carte usée sur la table. « J’étudie les flux magiques des Terres Vivantes depuis des années, » dit-elle, pointant un doigt fin vers les ruines de Sol Ancien. « Là-bas, une énergie ancienne attire les Zartrons. Si nous ne comprenons pas pourquoi, Lunareth tombera la première – et le reste suivra. » Elle vous observa, puis jeta un coup d’œil à Kai, qui haussa les épaules avec un grognement. « T’as l’air de savoir c’que tu fais, la sorcière. » Giatta sourit faiblement, puis rangea son bâton et ses cristaux. « Je viens avec vous. Seule, je n’irai pas loin. »

Vous quittâtes la taverne pour vous préparer dans une auberge voisine, une bâtisse aux murs blanchis à la chaux surplombant le port. Kai aiguisa son épée près d’une fenêtre ouverte, l’odeur saline de la mer envahissant la pièce, et marmonna : « J’espère qu’elle cogne aussi fort qu’elle parle. » Giatta, assise sur un tabouret, recalibrait ses cristaux, murmurant des incantations qui faisaient scintiller les pierres d’une lueur bleutée. Vous sentiez une boule d’appréhension grandir dans votre ventre : les ruines promettaient des réponses, mais aussi des dangers inconnus. Lorsque vous prîtes la route, les habitants de Lunareth vous suivirent des yeux depuis leurs balcons, leurs silhouettes se découpant contre le ciel clair. Kai ouvrait la marche, Giatta à ses côtés, et vous fermiez le cortège, le regard fixé sur les collines qui s’élevaient au nord, menant vers Sol Ancien.


La route vers les ruines de Sol Ancien s’étendait sur une journée de marche harassante à travers des plaines balayées par le vent et des sentiers rocailleux où les broussailles griffaient vos bottes. Kai avançait en tête, pestant contre les pierres qui roulaient sous ses pas, tandis que Giatta consultait sa carte à voix basse, ses doigts suivant les lignes usées. Le soleil montait dans le ciel, implacable, et les ombres des colonnes brisées de Sol Ancien se profilèrent enfin devant vous, leurs contours dansant dans la chaleur tremblante de midi, comme un mirage chargé de secrets.


La marche depuis Lunareth avait été longue et éprouvante, une traversée de plaines desséchées où le vent soulevait des tourbillons de poussière ocre, suivie d’un sentier rocailleux qui serpentait entre des amas de rochers éboulés. Lorsque vous atteignîtes les ruines de Sol Ancien, le soleil trônait haut dans un ciel sans nuages, ses rayons frappant les colonnes de marbre blanc qui s’élevaient comme les os d’un géant oublié. Fissurées et envahies de lierre aux feuilles d’un vert profond, elles portaient des runes à moitié effacées, leurs spirales gravées dans la pierre semblant danser sous la lumière. Une odeur de terre humide et de mousse ancienne flottait dans l’air, mêlée d’un bourdonnement subtil – une pulsation magique qui vibrait sous vos pieds, faisant frissonner la lame de votre dague enchantée.

Kai avançait en tête, sa peau verte luisant de sueur sous le soleil, son épée large traînant légèrement dans la poussière, soulevant de petits nuages à chaque pas. « Ça sent l’embrouille, cet endroit, » grogna-t-il, ses yeux jaunes plissés contre la lumière aveuglante. Giatta suivait, son bâton cliquetant contre les cailloux, ses doigts effleurant les runes des colonnes avec une fascination mêlée de reverence. « Ces inscriptions… elles parlent d’un passé perdu, » murmura-t-elle, presque pour elle-même. Vous fermiez la marche, une main posée sur votre dague, l’autre serrant un parchemin où vous aviez griffonné des notes sur les Zartrons. Chaque pas semblait profaner un lieu sacré, et un frisson inexplicable vous parcourut, comme si les ruines elles-mêmes vous observaient.

L’exploration vous mena à travers un labyrinthe de salles effondrées et de corridors obscurs, leurs murs tapissés de lichen phosphorescent qui projetait une lueur verdâtre. Des fragments de mosaïques brisées jonchaient le sol, dépeignant des scènes de batailles anciennes – des silhouettes en armure repoussant des formes spectrales. Enfin, vous débouchâtes dans une immense salle centrale, son plafond éventré laissant filtrer des rayons de soleil qui dansaient sur un autel de pierre brute. Autour de l’autel gisaient des fragments scintillants d’une lumière bleue pâle, comme des éclats de verre enchanté. Les murs, couverts d’inscriptions en spirales serrées, racontaient une histoire fragmentée : une puissance ancienne avait jadis stabilisé les flux magiques des Terres Vivantes, repoussant des envahisseurs d’un autre monde, semblables aux Zartrons d’aujourd’hui.

Giatta s’agenouilla près de l’autel, ses doigts tremblants effleurant les fragments. « C’est une pièce d’un artefact brisé, » dit-elle, sa voix vibrant d’excitation. « Si nous les réunissons tous, nous pourrions restaurer l’équilibre… » Avant qu’elle ne puisse finir, un grondement sourd ébranla la salle, faisant tomber une pluie de poussière des fissures du plafond. Une brume épaisse s’éleva d’un coin obscur, tourbillonnant comme une tempête miniature, et des formes spectrales en surgirent : des Zartrons, leurs silhouettes floues ondulant comme des reflets dans l’eau, leurs yeux luisant comme des braises dans la pénombre. Leurs cris stridents, un mélange de hurlements et de sifflements, résonnèrent contre les murs, glaçant le sang.

Kai rugit et chargea, sa lame s’abattant avec une force brutale, tranchant un Zartron en deux dans un éclat de lumière spectrale. « Venez donc, saletés ! » beugla-t-il, son rire sauvage ponctuant chaque coup. Giatta invoqua une barrière scintillante, ses cristaux projetant une lumière protectrice qui repoussa une vague d’assaillants, tandis que vous lancâtes un sort de chaînes lumineuses, des filaments dorés jaillissant de vos mains pour immobiliser les créatures les plus proches. Le combat fut féroce, un chaos de mouvements calculés et d’instinct brut. Les Zartrons étaient rapides, leurs griffes spectrales sifflant dans l’air, mais votre trio tint bon. Enfin, le dernier s’effondra dans un nuage de poussière scintillante, laissant un silence pesant.

Épuisés, vous vous regroupâtes près de l’autel. Giatta rangea les fragments dans un sac de cuir, ses mains encore tremblantes. « Ce sont des clés, » murmura-t-elle, essuyant la sueur de son front. « Mais il en manque d’autres. Nous devrions retourner à Lunareth pour les étudier… » Kai, essoufflé, tapa son épée contre le sol. « Ouais, mais après un tonneau de bière. » Vous hochâtes la tête, mais une rumeur entendue à Lunareth vous revint en mémoire : des illusions mortelles sévissaient dans le Jardin des Ombres, une forêt au sud-est, où d’autres fragments pourraient être cachés. « Pas Lunareth, » disiez-vous, la voix ferme. « Le Jardin des Ombres. Si les Zartrons sont liés à ces perturbations, nous devons suivre la piste. » Giatta acquiesça, et Kai haussa les épaules. « Tant qu’y a des têtes à cogner… »

Vous quittâtes les ruines alors que le soleil déclinait, ses rayons orangés peignant les colonnes d’une lueur irréelle. Les fragments pesaient dans le sac de Giatta, un fardeau de promesses et de dangers, et la route vers le Jardin des Ombres s’ouvrit devant vous, un sentier sinueux plongeant dans les terres sauvages.


Le voyage vers le Jardin des Ombres vous entraîna loin des plaines ouvertes, à travers des vallées où l’herbe jaunissante ployait sous un vent mordant. Kai grognait contre les cailloux qui roulaient sous ses bottes, tandis que Giatta serrait son sac contre elle, murmurant des hypothèses sur les fragments. Au crépuscule du deuxième jour, les arbres noueux du Jardin apparurent à l’horizon, leurs branches tordues se découpant contre un ciel violet, et une brume surnaturelle s’éleva du sol, annonçant un nouveau défi dans cette quête grandissante.


Après deux jours de marche depuis les ruines de Sol Ancien, traversant des vallées où le vent mordait vos visages et où l’herbe sèche crissait sous vos bottes, vous atteignîtes le Jardin des Ombres au crépuscule. La forêt se dressait comme une muraille vivante : des arbres aux troncs noueux, noirs comme du charbon, étendaient des branches tordues formant une voûte oppressante qui bloquait presque toute lumière. Une brume surnaturelle flottait à ras du sol, épaisse et froide, étouffant les sons jusqu’à ce que vos propres pas semblent venir d’un autre monde. L’air était lourd, saturé d’une odeur de terre humide et d’une magie ancienne qui pesait sur vos épaules, faisant vibrer la dague à votre ceinture. Kai avançait en tête, son épée prête, grognant : « Ça pue la sorcellerie, ici. » Giatta suivait, son bâton cliquetant, ses yeux scrutant la brume avec une fascination inquiète. « Cette magie est plus vieille que tout ce que j’ai étudié, » murmura-t-elle, serrant les fragments contre elle.

À peine entrés dans la forêt, un cri rauque déchira le silence, suivi du sifflement d’une flèche. Vous vous précipitâtes vers la source, débouchant sur une clairière où un nain robuste affrontait trois onilotes. Marius, c’était son nom, avait une barbe rousse tachée de boue et une armure légère cabossée qui cliquetait à chaque mouvement. Ses yeux d’acier brillaient sous un front plissé, et il bandait un arc usé mais solide, décochant des flèches avec une précision mortelle. Une flèche transperça le crâne d’un onilote, qui s’effondra dans un gargouillis, mais les deux autres chargeaient, leurs griffes lacérant l’air.

« Besoin d’un coup de main, le petit ? » lança Kai, plongeant dans la mêlée avec un rugissement. Sa lame trancha un onilote en deux, éclaboussant le sol de liquide noirâtre. Giatta projeta une vague de lumière aveuglante depuis son bâton, désorientant le dernier monstre, et vous achevâtes le combat d’un éclair précis qui le réduisit en cendres. Marius planta une flèche dans le sol, essuya la sueur de son front et éclata d’un rire guttural. « Pas mal, les grands ! Moi, c’est Marius. Si vous traquez ces saletés, j’suis partant. J’les chasse depuis qu’elles ont brûlé mon campement. » Il ajusta son carquois, révélant des flèches aux empennages taillés à la main, et vous serra la main d’une poigne ferme.

Avec Marius dans vos rangs, vous pénétrâtes plus avant dans le Jardin. La brume s’épaissit, et des murmures indistincts résonnèrent, comme des voix portées par le vent. Puis vinrent les illusions : des ombres prirent forme, des souvenirs douloureux jaillissant de vos esprits. Pour vous, une trahison ancienne – un ami vous tournant le dos sous la pluie ; pour Kai, un village en flammes où il avait échoué à protéger les siens pour Giatta, une bibliothèque ravagée par le feu, ses précieux savoirs réduits en cendres. Marius, immobile, grogna : « C’est pas réel, bande de mous ! Ignorez ça ! » Giatta érigea une barrière mentale, ses cristaux pulsant d’une lueur apaisante, tandis que Marius décocha des flèches enchantées qui dispersèrent les formes spectrales.

Au centre de la forêt, vous trouvâtes un autel ancien, entouré de runes lumineuses gravées dans des pierres moussues. Une lumière intense en émana, révélant un fragment scintillant : la Lumière d’Eora. En le touchant, une vague d’énergie parcourut votre corps, renforçant vos sorts d’une clarté nouvelle. Les illusions s’évanouirent, et la forêt sembla s’apaiser, ses murmures réduits à un soupir. Marius tapa son arc contre sa cuisse. « Ça cogne dur, ce machin ! On l’garde ? » Giatta, émerveillée, rangea le fragment avec les autres. « Il réagit à toi, » dit-elle, vous regardant avec curiosité. « Il nous guidera peut-être. »

Épuisés mais victorieux, vous quittâtes le Jardin alors que la nuit tombait, les étoiles perçant à peine la voûte des arbres. Kai plaisanta : « J’vous fais payer une bière à la prochaine taverne, » tandis que Marius renchérit : « Deux, si elles sont bonnes ! » Votre équipe s’étoffait, et la quête prenait une ampleur nouvelle. Giatta proposa de retourner à Lunareth pour analyser les fragments, mais les rumeurs d’un bastion au cœur des Terres Vivantes, Valthoria, où des mages étudiaient les Zartrons, vous convainquirent de pousser plus loin. « Valthoria, » disiez-vous, et tous acquiescèrent, prêts à affronter ce qui vous attendait.


Le trajet vers Valthoria s’étira sur plusieurs jours, une traversée de plaines infinies où le vent ployait l’herbe en vagues dorées, puis de collines verdoyantes où des ruisseaux chantaient entre les rochers. Kai ouvrait la marche, grognant contre la poussière qui collait à sa peau verte, tandis que Marius fredonnait une vieille chanson naine, son arc battant contre son dos. Giatta consultait ses notes, ses doigts tachés d’encre, et vous scrutiez l’horizon, où les murailles scintillantes de Valthoria apparurent enfin, leurs runes brillant sous un soleil déclinant, annonçant un tournant décisif dans votre quête.


Après des jours de voyage depuis le Jardin des Ombres, à travers des plaines où l’herbe dansait sous le vent et des collines où des ruisseaux glissaient sur des galets polis, Valthoria se dressa devant vous comme un joyau dans la lumière déclinante. Ses murailles titanesques, gravées de runes scintillantes, s’élevaient vers un ciel strié de nuages orangés, protégeant une cité aux toits pointus et aux tours élancées. Les rues pavées vibraient d’une activité frénétique : des forgerons martelaient l’acier dans des éclats d’étincelles, des mages en robes brodées murmuraient des sorts au-dessus de cristaux fumants, et des enfants couraient entre des étals débordant de fruits mûrs et de tissus chatoyants. Mais une peur sourde ternissait cette grandeur : les Zartrons, plus nombreux et audacieux, avaient ravagé des villages voisins, et les tensions entre l’Empire Aedyr et les factions locales menaçaient d’éclater en guerre ouverte.

Kai avançait à grands pas, sa peau verte attirant des regards curieux, son épée calée sur l’épaule. « Ça sent la bagarre, ici, » grogna-t-il, reniflant l’air chargé de fumée et de métal chaud. Marius suivait, son arc à la main, scrutant les remparts avec un sifflement admiratif. « Sacrées murailles. Faudrait un sacré paquet d’bêtes pour les faire tomber. » Giatta, serrant son sac de fragments, observait les runes des bâtiments avec une intensité silencieuse. Vous sentiez le poids de votre mission s’alourdir : Valthoria était le cœur des Terres Vivantes, et ses érudits pourraient détenir les clés pour contrer les perturbations.

Vous pénétrâtes dans la grande salle des érudits, une pièce aux plafonds voûtés où des lustres de cristal projetaient des éclats arc-en-ciel sur des murs tapissés de bibliothèques. Des mages aux robes brodées d’or, leurs barbes blanches tombant sur des parchemins, examinèrent vos fragments avec des loupes enchantées. « Ce sont des pièces d’un artefact ancien, » déclara un vieil érudit, sa voix chevrotante mais assurée. « Conçu pour canaliser une magie capable de stabiliser les flux et repousser les Zartrons. Mais il manque encore des morceaux. » Une rumeur circulant dans la salle attira votre attention : un portail spectral prenait forme dans les montagnes de Kaltharion, au nord, où les Zartrons amassaient des forces. « C’est notre prochaine étape, » disiez-vous, et vos compagnons hochèrent la tête, déterminés.

En quittant Valthoria pour les montagnes, vous traversâtes une plaine battue par le vent, les murailles s’effaçant derrière vous. Soudain, un éclat de lumière aveuglant déchira l’air, suivi d’un rire cristallin. Une femme surgit dans un tourbillon de poussière : Yatzli, une magicienne aux cheveux violets tombant en cascade sur une cape brodée d’étoiles. Ses yeux pétillaient de malice alors qu’elle lançait une illusion – des dizaines de doubles d’elle-même courant en cercles – désorientant un groupe de Zartrons en embuscade. Puis, d’un geste, elle invoqua une explosion de flammes qui carbonisa les créatures, ne laissant que des cendres fumantes. « Vous allez quelque part d’intéressant ? » demanda-t-elle, un sourire en coin. Kai grogna : « T’as du style, la sorcière. » Après un échange méfiant, où vous lui parlâtes du portail, elle haussa les épaules. « Ça m’a l’air amusant. Je viens. »

Votre équipe était complète : Kai, force brute à l’épée ; Giatta, soutien magique aux cristaux ; Marius, précision mortelle à l’arc ; Yatzli, maîtresse des illusions et des sorts explosifs. Vous reprîtes la route, les montagnes de Kaltharion se dessinant à l’horizon, leurs pics enneigés luisant sous une lumière froide. Le vent hurlait à vos oreilles, portant l’écho d’un danger imminent, et vous saviez que le portail marquerait un tournant dans cette quête.


Le voyage vers Kaltharion s’étira sur trois jours, une ascension lente à travers des vallées où la neige crissait sous vos bottes et où des rivières gelées scintillaient comme des miroirs brisés. Kai pestait contre le froid qui engourdissait sa peau verte, tandis que Marius ajustait son carquois, ses doigts rougis par le vent. Giatta murmurait des incantations pour réchauffer l’air autour de vous, et Yatzli dansait presque sur le sentier, ses illusions jouant avec les ombres des rochers. Lorsque les falaises enneigées du sommet apparurent, dominant un ciel gris acier, une tension nouvelle s’installa : le portail était proche, et avec lui, un affrontement décisif.


Le froid mordant des montagnes de Kaltharion vous enveloppa alors que vous grimpiez ses sentiers escarpés, le vent glacial hurlant entre les falaises abruptes couvertes de neige scintillante. Les pics imposants, drapés de blanc, s’élevaient comme des sentinelles silencieuses, leurs ombres s’étirant sur des pentes traîtresses où la moindre chute aurait été fatale. L’air, rare et coupant, brûlait vos poumons à chaque inspiration, et une magie ancienne semblait pulser dans les roches elles-mêmes, faisant vibrer la Lumière d’Eora dans le sac de Giatta. Kai ouvrait la marche, sa peau verte rougie par le froid, son épée plantée dans la neige à chaque pause pour stabiliser ses pas. « Maudites montagnes, » grogna-t-il, soufflant des nuages de vapeur. Marius suivait, son arc bandé, ses bottes crissant avec précision sur la glace. Giatta avançait prudemment, son bâton en appui, tandis que Yatzli fermait la marche, ses cheveux violets claquant au vent, un sourire malicieux aux lèvres malgré la rigueur du climat.

Les Zartrons vous attaquèrent dès les premières hauteurs, surgissant de la brume comme des fantômes affamés. Leurs formes spectrales ondulaient, leurs griffes sifflant dans l’air, et leurs cris résonnaient contre les parois rocheuses. Kai rugit et trancha, sa lame laissant des arcs de sang noir dans la neige. Marius décocha des flèches qui transperçaient leurs torses flous, chaque tir accompagné d’un juron nain. Giatta invoqua des barrières scintillantes, ses cristaux brillant dans la pénombre, et Yatzli lança des illusions de flammes rugissantes, désorientant les créatures avant de les faire exploser en éclats de lumière. Vous combinâtes vos sorts, projetant des éclairs qui illuminaient la tempête de neige, repoussant les assaillants en vagues successives.

Au sommet, une plateforme massive s’ouvrit devant vous, taillée dans la pierre noire et entourée de machines magiques pulsant d’une énergie bleutée. Au centre trônait le portail Zartron, une arche colossale de pierre veinée de cristaux, sa lumière sinistre projetant des reflets inquiétants sur la neige. Les Zartrons y travaillaient frénétiquement, leurs mouvements précis trahissant l’urgence d’un rituel presque achevé. Sans hésiter, vous plongâtes dans la bataille. Kai encaissa les premiers assauts, sa lame résonnant comme un gong contre les griffes spectrales. Marius visa les créatures perchées sur les machines, ses flèches brisant leurs cristaux d’alimentation. Giatta maintint des barrières autour de vous, ses mains tremblant sous l’effort, tandis que Yatzli semait le chaos avec des mirages de rochers s’effondrant, détournant l’attention des ennemis.

Les Zartrons, renforcés par la magie du portail, étaient plus forts ici, leurs coups plus rapides, leurs cris plus perçants. Kai vacilla sous un assaut brutal, un genou à terre, mais grogna : « J’tiens encore, frappez ! » Sentant l’urgence, vous saisîtes la Lumière d’Eora dans le sac de Giatta et la brandîtes : une explosion de lumière pure jaillit, désorientant les créatures et fissurant les machines dans un craquement assourdissant. Profitant de l’ouverture, Kai fracassa une structure, Marius cribla une autre de flèches, et Yatzli lança un sort qui fit voler les dernières en éclats. Avec un dernier effort, vous concentrâtes votre magie sur le portail, et il s’effondra dans un fracas qui ébranla la montagne, ses débris s’éparpillant dans la neige.

Alors que la poussière retombait, une silhouette massive émergea des ombres : Zarok, chef des Zartrons, son armure spectrale luisant d’une lueur froide, ses yeux brillant d’une colère glaciale. « Vous retardez l’inévitable, mortels, » gronda-t-il, sa voix résonnant comme un écho d’outre-monde. Avant que vous ne puissiez réagir, il disparut dans un éclat de lumière spectrale, laissant un silence pesant. Épuisés, vous échangeâtes des regards. Kai tapa son épée dans la neige. « On l’a eu, mais il reviendra. » Giatta hocha la tête, essoufflée. « Nous devons retourner à Valthoria. Les mages doivent savoir. »

Vous redescendîtes les pentes, le vent hurlant votre victoire provisoire, les fragments et la Lumière d’Eora pesant dans vos sacs comme des promesses fragiles. Les murailles de Valthoria vous attendaient, un refuge temporaire avant l’affrontement final.


La descente des montagnes fut lente, un périple à travers des sentiers glissants où la neige fondante trempait vos bottes et où le froid s’accrochait à vos os. Kai maugréait contre le vent qui piquait sa peau verte, tandis que Marius plaisantait sur une bière chaude pour se réchauffer. Giatta serrait ses fragments, murmurant des théories sur Zarok, et Yatzli dansait presque, ses illusions jouant avec les flocons. Lorsque les lumières de Valthoria scintillèrent enfin au loin, sous un soleil couchant qui peignait les murailles d’or, une détermination nouvelle vous envahit : le portail était détruit, mais la guerre contre les Zartrons ne faisait que commencer.


Le soleil se couchait sur Valthoria lorsque vous revîntes des montagnes de Kaltharion, ses rayons dorés caressant les murailles runiques et projetant des ombres longues sur les rues pavées. La cité bourdonnait d’une activité frénétique : des soldats en armure polissaient leurs lances, des mages alignaient des cristaux sur les remparts, et des habitants, visages tendus mais résolus, formaient des chaînes pour transporter des provisions. Votre retour fut accueilli par des murmures et des regards mêlés de soulagement et d’appréhension. Kai, sa peau verte maculée de neige fondue, leva son épée en signe de triomphe, tandis que Marius ajustait son carquois, un sourire discret aux lèvres. Giatta et Yatzli marchaient à vos côtés, leurs capes claquant dans la brise vespérale.

Dans la grande salle des érudits, les fragments furent réunis sous les mains expertes de Giatta. Avec l’aide des mages, elle aligna les morceaux – ceux de Sol Ancien, la Lumière d’Eora, et d’autres trouvés dans vos combats – sur une table de marbre. Une explosion de lumière pure jaillit, et les pièces s’unirent en un cristal resplendissant, pulsant d’une énergie ancienne. « L’artefact est complet, » annonça Giatta, sa voix tremblante d’émerveillement. « Il canalise la Lumière d’Eora. Avec lui, nous pouvons sceller les Zartrons. » Mais une nouvelle alarmante circula : Ygwulf, leader des Zartrons, approchait avec une horde, visant un portail encore actif aux abords de la ville. Les factions locales, autrefois divisées, mirent leurs querelles de côté et se rallièrent à vous, formant une alliance fragile mais déterminée.

Les préparatifs s’achevèrent dans une fièvre mêlée de peur et d’espoir. Kai galvanisa les soldats dans la cour, sa voix tonnante : « On cogne ensemble, ou on crève seuls ! Tenez la ligne ! » Marius organisa les archers sur les remparts, ses ordres secs claquant comme des flèches. Yatzli tissa des illusions pour masquer les mouvements des troupes, ses mirages dansant dans l’air comme des fantômes. Giatta, tenant le cristal, guida les mages dans un rituel pour amplifier sa puissance. Vous supervisâtes l’ensemble, le poids de l’artefact dans vos mains renforçant votre résolution.

La bataille éclata au crépuscule, près du portail scintillant à la lisière de Valthoria. Ygwulf surgit, immense et terrifiante, une silhouette drapée de ténèbres spectrales, ses yeux luisant d’une haine froide. Sa horde de Zartrons déferla, leurs cris stridents résonnant dans la plaine. Kai chargea en première ligne, sa lame fracassant les rangs ennemis, le métal hurlant contre leurs griffes. Marius, depuis un promontoire, cribla les Zartrons d’élite de flèches précises, chaque tir visant leurs failles spectrales. Yatzli lança des illusions – des doubles de soldats chargeant, des flammes jaillissant du sol – semant le chaos, suivies d’explosions qui déchiquetaient les rangs adverses. Giatta, à vos côtés, invoqua des barrières et des soins, ses cristaux brillant comme des étoiles dans la nuit naissante.

Au cœur du chaos, Ygwulf s’avança vers vous, sa voix grondant comme un orage : « Vous pensez entraver mon œuvre, mortels ? Vous n’êtes que des pions dans un jeu qui vous dépasse ! » Sa magie spectrale draina la lumière, plongeant le champ de bataille dans une obscurité oppressante. Vous brandîtes l’artefact, et la Lumière d’Eora explosa en une vague éclatante, repoussant ses ténèbres et exposant ses failles. Kai brisa son armure spectrale d’un coup sauvage, rugissant de défi. Marius visa les fissures, ses flèches sifflant comme des serpents. Yatzli créa un mirage d’Ygwulf elle-même, la désorientant, tandis que Giatta amplifia le cristal, ses mains tremblant sous l’effort. Avec un dernier sort, vous canalisâtes toute la puissance de l’artefact, et une lumière aveuglante engloutit Ygwulf. Elle hurla, un cri d’agonie qui déchira l’air, puis s’effondra, son corps spectral se dissolvant en cendres scintillantes. Le portail s’effondra dans une onde de choc, dispersant les Zartrons restants.

Un silence tomba, brisé par les cris de joie des soldats et des habitants. Les flux magiques se stabilisèrent, une brise douce balayant la plaine comme un soupir de soulagement. Vous étiez victorieux, mais les cicatrices de la bataille – physiques et émotionnelles – pesaient sur vous tous. Kai planta son épée dans le sol, haletant. « On l’a eu, l’impérial. » Marius hocha la tête, rangeant son arc. « Une sacrée baston. » Giatta sourit faiblement, épuisée, et Yatzli éclata d’un rire cristallin. « Pas mal pour une bande de fous, non ? »

Alors que la nuit enveloppait Valthoria, les factions célébrèrent leur survie, leurs chants résonnant dans les rues. Pourtant, vous saviez que la paix resterait fragile. Avec Kai, Giatta, Marius et Yatzli à vos côtés, vous quittâtes la cité sous les acclamations, vos silhouettes s’effaçant dans l’obscurité. Les Terres Vivantes respiraient à nouveau, mais votre rôle de gardiens ne faisait que commencer, une légende gravée dans la pierre et le vent.

Votre serviteur, TomuGame.

Points positifs :

  • Exploration gratifiante : Découverte de secrets, énigmes et artefacts qui rendent l’exploration indispensable et agréable.
  • Soundtrack immersive : Une bande-son épique qui accompagne parfaitement chaque moment, que ce soit les batailles ou les explorations.
  • Esthétique graphique impressionnante : Des environnements détaillés et une direction artistique remarquable qui subliment les paysages.
  • Système de combat fluide : Combinaison réussie de magie, corps à corps et attaques à distance, offrant une grande variété d’approches.
  • Compagnons mémorables : Kai, Marius, Giatta et Yatzli sont des personnages uniques avec des compétences complémentaires, ajoutant profondeur et stratégie au gameplay.
  • Qualité narrative exceptionnelle : L’histoire captivante et les dialogues bien écrits plongent le joueur dans une aventure palpitante.
  • Univers immersif et riche : Les Terres Vivantes offrent un monde vaste, intrigant et chargé de magie, avec une ambiance qui rappelle les meilleurs RPG.

Points négatifs :

  • Système de choix impactant perfectible : Bien que les décisions du joueur aient des conséquences, leur effet sur l’histoire pourrait être plus nuancé.

Avowed: Avowed s’impose comme une véritable référence dans le monde des RPG, offrant une expérience immersive et riche en émotions. Son univers fascinant, ses personnages inoubliables comme Kai, Marius, Giatta et Yatzli, ainsi que sa narration captivante, transportent les joueurs dans une aventure où chaque choix et chaque bataille comptent. La direction artistique somptueuse et la bande-son envoûtante subliment cet ensemble, rendant chaque instant mémorable. Malgré quelques imperfections mineures, comme des répétitions dans certains affrontements ou des zones à développer davantage, ces points sont largement éclipsés par les prouesses du gameplay, les mécaniques variées et la profondeur de l’histoire. En réunissant un équilibre parfait entre exploration, stratégie et immersion, Avowed prouve qu’il maîtrise l’art du RPG moderne. Avec une note de 9.5 sur 10, Avowed frôle la perfection, se démarquant comme une aventure à ne pas manquer pour les amateurs du genre et ceux en quête de mondes magiques à découvrir. Obsidian Entertainment signe ici un chef-d’œuvre qui restera gravé dans les mémoires des joueurs. Les Terres Vivantes n’attendent que vous pour dévoiler leurs secrets. 🌟🎮✨ TomuGame

9.5
von 10
2025-04-02T17:26:04+0200

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