L’Apocalypse des Titans : La Quête d’Arkantos dans Age of Mythology: Retold



Le vent salé du large fouettait les voiles du Triton alors qu’il fendait les eaux bleues de l’Atlantique. La mer était calme, mais l’esprit d’Arkantos, général atlante et héros favori de Poséidon, l’était moins. Les dieux, silencieux depuis plusieurs semaines, faisaient peser sur le cœur du stratège une inquiétude sourde. Il pressentait que quelque chose, quelque part, menaçait l’équilibre du monde.

Au large d’Atlantis, le port bourdonnait de l’activité fébrile de la flotte atlante. La guerre faisait rage en mer Égée, et les Atlantes devaient envoyer des renforts pour soutenir les Grecs contre les Troyens. Le roi de l’Atlantide, inquiet de la tournure des événements, avait convoqué Arkantos en personne. La paix de leur île n’était plus assurée, et déjà, des pirates et des monstres marins se montraient plus audacieux.

Mais Arkantos avait d’autres tourments : son fils Kastor, encore jeune, grandissait sans son père, élevé dans l’ombre d’un héros absent, un fantôme sacré dans la mémoire du peuple. L’homme de guerre rêvait de paix, mais les dieux en avaient décidé autrement.

Lorsqu’Arkantos embarqua pour le port de Ioklos, la guerre n’était qu’un murmure dans le lointain. Pourtant, à peine arrivé, il découvrit les vestiges fumants d’une attaque récente. Les portes du temple avaient été arrachées, les prêtres égorgés, et les statues sacrées détruites. Ce n’étaient pas là les œuvres d’une armée ordinaire.

Un survivant, pantelant, parla d’un homme gigantesque à la peau sombre, d’une créature née des ténèbres, dirigeant des troupes d’Égypte et du Nord. Arkantos comprit alors que ce conflit dépassait la seule volonté des hommes : c’était l’œuvre de dieux déchus ou de puissances plus anciennes encore.

C’est à Ioklos qu’Arkantos retrouva Ajax, le robuste guerrier grec, réputé pour sa force et son courage. Ami fidèle et compagnon d’armes, Ajax l’accueillit avec soulagement. Ensemble, ils repoussèrent une horde de pillards menés par un sinistre individu au heaume noir : Kamos, une bête mi-homme mi-minotaure, qui s’échappa de justesse en jurant vengeance.

Loin d’être un simple affrontement, cette bataille révéla un plan plus vaste. Les pirates au service de Kamos semblaient chercher quelque chose… ou plutôt quelqu’un. Des rumeurs parlaient d’une prison divine, d’un antique pouvoir enfermé depuis des millénaires.

Mais il n’y avait pas de temps à perdre : Ajax et Arkantos reçurent l’ordre d’assister les Grecs dans le siège de Troie. La guerre s’éternisait, les murailles de la cité semblaient invincibles, et les héros rongeaient leur frein, impuissants.

Poséidon lui-même sembla s’opposer au départ d’Arkantos, brisant les navires atlantes dans une tempête soudaine. Les signes étaient clairs : les dieux étaient divisés, et l’Olympe menaçait de vaciller.

Pour réparer ses vaisseaux et poursuivre sa route, Arkantos dut implorer l’aide de la déesse Athéna, jurant fidélité à sa cause, trahissant ainsi partiellement son allégeance à Poséidon. Ce choix allait lui coûter cher, mais ouvrit aussi une voie nouvelle.

En Égypte, ils croisèrent Amanra, une prêtresse de Ra, déterminée à lutter contre l’ombre grandissante du chaos. Elle parla d’un homme sinistre, Kronos, enfermé autrefois par les dieux olympiens, et que certains cherchaient désormais à libérer. Ses serviteurs, tels Kamos, œuvraient dans l’ombre, cherchant les fragments de son sceau.

Lorsque les navires furent enfin prêts, Arkantos mit le cap sur les rivages de l’Asie Mineure. Là, dans les plaines poussiéreuses de Troade, le destin l’attendait. La guerre, la vraie, l’éternelle, se dressait devant lui — et avec elle, le plus célèbre stratagème de tous les temps.



Le soleil brûlait les plaines de Troade d’une lumière implacable. Devant les remparts massifs de Troie, les tentes des Achéens formaient un désert de toiles blanches et rouges. Depuis dix longues années, la guerre faisait rage entre Grecs et Troyens. Les héros s’étaient illustrés, les dieux eux-mêmes étaient intervenus. Mais ni la ruse, ni la force brute n’avaient pu ébranler les murs bénis de Priam.

Lorsque Arkantos et Ajax arrivèrent au campement grec, ils furent reçus par Odysseus, roi d’Ithaque, homme d’esprit et stratège habile. À ses côtés, le vieux roi Agamemnon rongeait sa colère, et le jeune Achille, déjà mort dans cette guerre, était une ombre dans les conversations. Le moral des troupes était bas, et même les offrandes aux dieux ne semblaient plus porter leurs fruits.

« Nous avons tout essayé », déclara Odysseus en montrant la cité imprenable. « Force, feu, trahison, tunnels… rien n’a percé cette carapace. Mais peut-être est-il temps d’abandonner le fer pour le bois. »

Il parlait, bien sûr, d’un plan insensé : construire un gigantesque cheval en bois et le laisser aux portes de la ville comme offrande à Poséidon. Puis simuler une retraite grecque. L’idée était audacieuse, mais les Troyens étaient las de la guerre, tout comme eux. La curiosité et l’orgueil finiraient peut-être le travail à leur place.

Arkantos, bien qu’Atlante, comprit l’élégance du plan. Mais il sentit aussi que ce cheval ne serait pas qu’un simple instrument de ruse : déjà, les dieux s’agitaient. Athéna encourageait la supercherie, tandis que Poséidon, trahi par Arkantos, semblait hurler à travers les vagues.

La construction commença aussitôt. D’immenses troncs furent abattus dans les forêts voisines, et les charpentiers grecs travaillèrent jour et nuit sous les ordres d’Odysseus. Le cheval prit forme : haut comme un temple, creux comme une coque de navire, il pouvait contenir plusieurs hommes.

Arkantos, Ajax, Odysseus et quelques soldats d’élite s’y cachèrent à la tombée de la nuit. À l’aube, le camp grec fut incendié, simulant une fuite précipitée. Le cheval fut laissé seul, imposant, face aux portes de Troie.

Les Troyens débattirent longtemps. Laocoon, prêtre de Poséidon, mit en garde contre une ruse. Mais c’est alors que Kamos, déguisé, surgit de la foule, usant de magie pour influencer les esprits. Un serpent, surgissant de la mer, tua Laocoon sous les yeux de tous — un présage que les Troyens interprétèrent comme un signe divin.

Le cheval fut traîné à l’intérieur.

À la nuit tombée, alors que les Troyens festoyaient, ivres de victoire, Arkantos ouvrit la trappe. En silence, les héros grecs descendirent dans les rues désertes. L’attaque fut brève et brutale. Les portes furent ouvertes, les soldats grecs revinrent en masse, et la cité tomba.

Mais tout ne se passa pas comme prévu.

Dans les profondeurs du palais, Arkantos découvrit une salle ancienne, gardée par des prêtres corrompus. Un artefact, dissimulé depuis des siècles, y reposait : un fragment du sceau de Kronos, le titan prisonnier du Tartare. Avant qu’Arkantos ne puisse le détruire, Kamos fit irruption, bien vivant, bien plus fort. Le combat fut féroce, mais Arkantos parvint à le vaincre — temporairement.

À peine le monstre abattu, la terre trembla. Des fissures s’ouvrirent sous leurs pieds, des flammes s’échappèrent du sol. Quelque chose avait été libéré. Troie n’était pas qu’une cité stratégique : elle abritait une clé du Tartare.

Lorsque l’aube se leva, les ruines de Troie fumaient. Les Grecs célébraient leur victoire, mais Arkantos restait silencieux. Il savait que la guerre ne faisait que commencer. Kronos rassemblait ses serviteurs. Et le monde des mortels allait bientôt devenir leur champ de bataille.



Le retour en mer n’eut rien d’une victoire. La chute de Troie, bien que saluée par les Grecs, avait laissé un goût de cendre dans la bouche d’Arkantos. Le fragment du sceau qu’il avait vu — cette chose d’une puissance insoutenable — hantait ses pensées. Et surtout, le nom prononcé par Kamos avant de mourir : Kronos.

Ce nom, oublié des hommes mais gravé dans la mémoire des dieux, appartenait à un être bien plus ancien que l’Olympe. Père de Zeus, Poséidon et Hadès, Kronos avait été précipité dans le Tartare par ses propres fils. Mais le Titan rêvait de vengeance. Et ses partisans, tapis dans l’ombre, cherchaient à rassembler les fragments de son sceau pour le libérer.

Arkantos comprit que la chute de Troie n’était qu’un prélude. Il devait poursuivre la traque de ceux qui œuvraient pour cette résurgence. Ses visions, guidées par Athéna, le menèrent vers le sud. L’Égypte — ancienne, vaste et mystique — recelait, elle aussi, une partie du secret.

Accompagné d’Ajax et d’Odysseus, il accosta près du delta du Nil. Là, les accueillit une femme vêtue d’or et de lin : Amanra, grande prêtresse du dieu solaire Ra. Elle avait vu dans les étoiles et les sables les prémices du chaos. Une ombre ancienne s’était levée dans les terres mortes, un sorcier du nom de Gargarensis, serviteur de Kronos, qui rassemblait une armée dans les déserts interdits.

Amanra conduisit Arkantos jusqu’à un antique temple de Set, désormais profané. Les murs y étaient couverts de symboles noirs, d’incantations anciennes appelant à la destruction. Les prêtres de Set, jadis gardiens de secrets interdits, avaient trahi leurs serments pour servir les Titans.

Dans les catacombes du temple, Arkantos et Amanra affrontèrent des monstres de sable et des mages tordus par le pouvoir de Kronos. Au centre d’une salle circulaire, ils trouvèrent une relique d’Oranos, dieu du ciel, scellée dans un obélisque. C’était un second fragment du sceau de Kronos, dissimulé depuis des millénaires.

Mais Gargarensis les attendait.

Le géant, vêtu d’une armure d’obsidienne, portait un heaume gravé de runes du Tartare. Il n’était pas seul : les sbires de Kamos, des créatures infernales, l’accompagnaient. Le combat fut désespéré. Ajax enfonça son bouclier dans le torse d’un minotaure, Amanra lança un éclair de feu sacré, et Arkantos affronta Gargarensis lui-même dans une danse d’acier et de feu.

Mais alors que la victoire semblait à portée de main, Gargarensis invoqua un portail noir, alimenté par les pouvoirs du fragment. Il s’échappa, emportant avec lui la relique… et déclenchant l’effondrement du temple.

Nos héros s’enfuirent de justesse.

Le désert s’embrasa. Des sables jaillirent des armées entières de morts, de scorpions géants et de statues animées. Le chaos s’étendait comme une fièvre, et Amanra savait que seule une ancienne arme pouvait l’arrêter : le Bâton de Sunusret, caché dans une pyramide oubliée, protégée par les dieux solaires.

C’est là que se rendirent Arkantos et ses alliés, traversant des oasis trahies, des villes mortes, des tombeaux hantés. Chaque pas les rapprochait du cœur du complot… mais aussi du Tartare.

À la lueur de la pleine lune, ils atteignirent la pyramide. Après une suite d’épreuves — énigmes, illusions et gardiens d’or — ils posèrent enfin la main sur le Bâton sacré. Une vision s’empara alors d’Arkantos : un gouffre sans fond, au cœur de la terre, où des chaînes antiques se brisaient lentement.

Le sceau de Kronos était presque brisé.



Le vent du Nord soufflait comme une lame glacée, hurlant à travers les montagnes. Arkantos, Ajax et Amanra se tenaient devant les murs massifs de la Forteresse des Glaces, une citadelle oubliée des hommes et des dieux. Là, dans ces terres de givre et d’obscurité, se trouvait le dernier fragment du sceau de Kronos. Mais la forteresse était protégée par des créatures de glace, des démons des neiges, et surtout par l’implacable Horus, un seigneur du froid qui servait les ambitions titanesques du Titan déchu.

Depuis leur départ d’Égypte, le froid mordait leurs os, mais ce n’était rien comparé à ce qui les attendait. Les rumeurs parlaient d’une ancienne civilisation, aujourd’hui engloutie, dont les dieux avaient été bannis pour avoir défié l’ordre naturel. Mais une ombre plus sombre encore s’était levée sur ces terres : une bête d’acier, mi-homme, mi-automate, forgée dans les âges anciens pour empêcher toute intrusion dans la forteresse.

La traversée du pays était périlleuse. Ils franchirent des ponts de glace précaires, traversèrent des cavernes de cristal où des échos sinistres semblaient les guider vers des pièges invisibles. L’hostilité du lieu n’était que le reflet de la guerre qui se préparait, une guerre qui irait bien au-delà des simples conflits humains.

Arrivés aux portes de la forteresse, une silhouette se détacha des ombres — Horus lui-même, majestueux, drapé de peau de loup et d’armures de givre, l’esprit d’un autre temps. Ses yeux étincelaient comme des étoiles mortes, et sa voix résonna comme un souffle glacé :

« Vous cherchez à briser le sceau, mais vous ne comprendrez pas la vérité. Kronos n’est qu’un nom, un écho. Ce que vous libérez, ce sont les âges oubliés, l’obscurité de ce monde avant que les dieux ne régissent la terre. »

Arkantos ne répondit pas. Il savait qu’il n’y avait pas de place pour la discussion. Le combat qui allait suivre serait sans pitié.

Ils s’engouffrèrent dans la forteresse, se battant à chaque coin de couloir contre des statues animées, des créatures de givre et des soldats ressuscités par le pouvoir de Kronos. Les couloirs étaient étroits, les ombres lourdes de malice. À chaque pas, Arkantos sentait l’ancienne magie des lieux oppresser son esprit. Il savait qu’ils étaient proches de leur objectif, mais le prix à payer pour atteindre ce but serait élevé.

Au sommet de la forteresse, dans une salle sacrée, le dernier fragment du sceau de Kronos reposait sur un autel de glace, protégé par un cercle de runes puissantes. Mais l’air vibrait de magie noire. Kronos, bien que prisonnier du Tartare, étendait ses pouvoirs à travers les fragments, et déjà, une lueur dorée se formait autour du sceau.

« Il est trop tard », murmura Amanra, ses mains s’élevant dans une prière désespérée à Ra. « Si nous ne brisons pas le sceau à cet instant, il sera libéré avant l’aube. »

Horus attaqua. Un combat titanesque s’engagea, les armes frappant l’air glacé avec une violence indescriptible. Ajax se battait avec une puissance brute, Arkantos parant chaque coup de la hache géante d’Horus, tandis qu’Amanra appelait des éclairs divins pour tenter de briser les protections. Le vent de la tempête soufflait comme une bête enragée autour d’eux, mais rien ne pouvait arrêter la lutte.

Au moment où Arkantos s’approcha de l’autel pour détruire le fragment, un éclat de lumière éclata du cœur du sceau. Kronos appela ses serviteurs, des spectres de glace et de feu, mais une voix s’éleva du fond de la salle.

C’était Athéna, la déesse de la sagesse et de la stratégie. Elle avait prédit ce moment, et avec un souffle divin, elle déchira le voile de l’illusion qui protégeait le sceau. En un instant, la glace se brisa, et la lumière du soleil brilla sur le fragment.

Arkantos lança son épée dans une ultime charge. Le sceau explosa sous la force de son coup, une onde de choc magique qui secoua la forteresse jusqu’aux fondations. Horus, terrassé, s’effondra dans une mer de glace brisée, tandis que le fragment du sceau se réduisait en poussière.

Mais à cet instant, une nouvelle terreur se leva.

Un cri résonna, profond et lointain, l’appel de Kronos, prisonnier des profondeurs de la terre, mais plus proche que jamais. La guerre contre les Titans venait de commencer.



Le ciel semblait se déchirer sous les forces du mal. Des ténèbres profondes, noires comme le charbon, engloutissaient le monde. Le sceau de Kronos avait été brisé. Et avec lui, la barrière entre les royaumes des dieux et des titans. Arkantos, Ajax, et Amanra se tenaient désormais aux portes de l’Apocalypse. La terre tremblait sous leurs pieds, et les échos des hurlements des titans se faisaient entendre au loin.

Dans les profondeurs, là où le Tartare retenait les plus anciens des dieux, Kronos avait senti sa liberté revenir. Le titan des âges anciens était plus qu’un simple géant : il incarnait le temps lui-même, une force primordiale qui détruisait tout sur son passage. Et maintenant qu’il était libre, il chercherait à se venger de ses enfants et des dieux qui l’avaient emprisonné.

Au cœur de l’Olympe, Zeus, Poséidon, et Hadès s’étaient rassemblés, leurs pouvoirs menaçant de tout engloutir. Mais ils savaient que la seule chance de stopper Kronos résidait dans l’union des mortels et des immortels. Arkantos, le dernier descendant des Atlantes, portait en lui une lignée divine oubliée, capable de défier même les forces titanesques.

« Le moment est venu, Arkantos », dit Athéna, apparaissant dans une lumière éclatante. « Vous avez brisé les chaînes, mais le véritable combat commence maintenant. »

Le héros se tourna vers ses compagnons, qui avaient traversé des batailles et des épreuves sans nom. Ajax serra son bouclier avec détermination, son regard comme celui d’un homme prêt à tout sacrifier. Amanra, de son côté, se tenait droite, les mains tendues vers le ciel, appelant la lumière de Ra pour la guider.

Ils se mirent en route vers l’ultime champ de bataille : le Mont Olympe, la montagne sacrée où les dieux résidaient et où, désormais, un combat titanesque allait décider du destin de l’humanité.

En haut du mont, au sommet, Kronos attendait. Il était immense, sa silhouette obscure faisant une ombre gigantesque sur les cieux. Ses yeux, deux puits sans fond, fixaient les trois héros d’un regard qui semblait dévorer le temps lui-même. Le titan ne parlait pas. Son simple souffle faisait trembler l’air.

Mais Arkantos ne fléchit pas. Il s’avança, brandissant l’épée forgée dans les âges anciens, la lame imprégnée du pouvoir des Atlantes, renforcée par l’énergie des dieux. Un éclat doré, luisant comme une étoile, naquit au bout de la lame.

Le combat commença.

Kronos frappa avec la force d’une tempête, ses poings géants frappant le sol avec la puissance d’un cataclysme. L’air se déchira sous le coup. Mais Arkantos, agile comme le vent, esquiva chaque attaque, se battant avec une précision divine. Ajax, quant à lui, se battait avec une brutalité héroïque, frappant les jambes du titan, espérant le faire plier sous la puissance de son bouclier.

Amanra, quant à elle, utilisa le Bâton de Sunusret pour canaliser les énergies solaires. Des éclats de lumière jaillissaient de la pointe du bâton, frappant Kronos à chaque instant, mais le titan semblait indestructible. Sa peau de pierre était impénétrable, et ses mouvements étaient inhumains, plus rapides que ceux de tout mortel.

Mais Arkantos, voyant les dieux eux-mêmes se mêler à la bataille, comprit que le vrai pouvoir résidait dans l’union. Les dieux pouvaient tout faire, mais ils avaient besoin des mortels pour compléter l’équilibre. Ils étaient les catalyseurs du changement, non pas des spectateurs.

« Nous devons briser son cœur ! » s’écria Arkantos.

À ces mots, la lumière de l’Olympe s’intensifia. Zeus, d’un geste majestueux, lança un éclair pour forcer Kronos à se dévoiler. Le titan gémit alors que le ciel s’ouvrait au-dessus de lui, illuminant les ténèbres qui l’entouraient.

Arkantos s’élança alors avec une vitesse surnaturelle. L’épée d’Atlantis brilla comme une étoile filante, se dirigeant droit vers le cœur de Kronos. Le titan, surpris par la vitesse de l’attaque, tenta de parer. Mais à l’instant où la lame perça son cœur, un cri terrible déchira le ciel.

Kronos tomba, son corps titanesque se brisant sous la force de l’attaque. Le temps lui-même sembla suspendu, comme si l’univers entier retenait son souffle. La terre trembla, puis se calma, la lumière des dieux enveloppant les héros.

Le titan s’effondra dans un tourbillon d’énergie, mais son esprit ne disparut pas. Le pouvoir de Kronos se résorbait lentement, dispersé dans l’éther. Cependant, Arkantos savait que ce n’était pas la fin. Les titans ne mourraient jamais vraiment. Ils attendaient, patiemment, dans l’ombre.

Mais pour l’instant, la guerre était terminée. Les dieux, reconnaissants, rétablirent l’équilibre dans le monde. Zeus, d’un geste magnanime, offrit une bénédiction à Arkantos et à ses alliés.

« Vous avez sauvé le monde des hommes et des dieux. Vous avez prouvé que l’union des deux royaumes est la clé de la victoire. »

Les cieux s’éclairèrent d’une lueur dorée, le mont Olympe reprenant son calme éternel. Arkantos, épuisé mais triomphant, se tourna vers ses amis. Ensemble, ils avaient fait face à l’obscurité la plus profonde. Et ensemble, ils avaient triomphé.

Ainsi se termine l’histoire d’Arkantos et de ses compagnons. Mais comme le temps, l’écho de cette aventure persistera dans les cieux, attendant de nouveaux héros pour protéger l’équilibre fragile entre les mondes.


Votre serviteur, TomuGame

Points Positifs :

  • Mode modding :
    Le jeu propose une plateforme de modding riche, permettant aux joueurs de créer et d’ajouter de nouveaux contenus au jeu, offrant une rejouabilité quasiment infinie.
  • Multijoueur dynamique :
    Le mode multijoueur a été amélioré, avec de nouvelles options et de meilleures performances en ligne.
  • Richesse des mythes et des dieux :
    Le jeu permet de choisir différentes civilisations et leurs dieux, chacun offrant des pouvoirs et des unités uniques, enrichissant l’expérience de jeu.
  • Accessibilité améliorée :
    Les contrôles sont plus intuitifs et le jeu est plus facile d’accès pour les nouveaux joueurs, avec des tutoriels et une interface utilisateur améliorée.
  • Les nouvelles mécaniques de jeu :
    Certaines mécaniques ont été révisées, ce qui rend le jeu plus équilibré, avec de nouvelles options tactiques et stratégiques.
  • Une campagne captivante :
    La campagne, notamment l’épisode du cheval de Troie, propose une narration riche et bien écrite, avec des personnages profonds et des événements historiques et mythologiques qui tiennent en haleine.
  • Refonte sonore :
    La bande-son a été mise à jour, avec des compositions épiques et des effets sonores immersifs qui renforcent l’atmosphère du jeu.
  • Graphismes améliorés :
    Les graphismes ont été refaits et modernisés, offrant des visuels plus nets, des animations fluides et des décors détaillés, tout en conservant le charme visuel de l’original.

Points Négatifs :

  • Quelques bugs persistants :
    Des bugs occasionnels peuvent perturber l’expérience de jeu, bien que des patches aient été déployés pour résoudre de nombreux problèmes.

Age of Mythology: Retold: Conclusion : Age of Mythology: Retold parvient à capturer l’essence de l’original tout en apportant des améliorations notables, tant au niveau graphique que gameplay. La refonte visuelle et sonore permet de redécouvrir cet univers mythologique avec un nouveau souffle, tout en respectant le charme de l’œuvre originale. La campagne, toujours aussi captivante, nous plonge dans une épopée historique et mythologique riche en émotions et en défis stratégiques. Les nouvelles mécaniques et l’équilibrage apportent un vent de fraîcheur, tout en préservant l’essence qui a fait le succès du jeu. Age of Mythology: Retold reste un jeu exceptionnel pour les fans du genre, offrant une expérience de jeu riche, stratégique et immersive. La possibilité de découvrir (ou redécouvrir) cette aventure mythologique sous un jour nouveau, couplée à des mises à jour régulières et une communauté active, justifie amplement une note de 9/10. Ce jeu parvient à allier nostalgie et modernité, et s’impose comme une référence du genre des jeux de stratégie en temps réel. TomuGame

9
von 10
2025-05-23T12:27:52+0200

Pour acheter le jeu, cliquez sur le logo de votre choix.

error

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le