Dungeon Stalkers : le plaisir et le chaos

Développé et édité par le studio coréen ONEUNIVERSE Co., Ltd., Dungeon Stalkers est sorti en accès anticipé sur PC via Steam le 12 août 2025. Le jeu se présente comme un “dungeon crawler” PvEvP, un mélange de Dark and Darker et d’Escape From Tarkov, où l’objectif est d’explorer un donjon maudit, d’affronter des monstres et d’autres joueurs, de piller le butin et de s’échapper avant que le portail de sortie ne se referme. Si le concept est familier, la réalisation, elle, est un sujet de discussion qui mêle promesses et déceptions.

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Un jeu qui mise tout sur le visuel

Dungeon Stalkers est immédiatement identifiable par son style graphique. Le jeu mise sur une direction artistique qui mélange les genres, combinant une ambiance “dark fantasy” avec un design de personnages inspiré des animes. Ce choix est assumé et se concentre sur la création de héroïnes aux détails anatomiques poussés, allant jusqu’à investir massivement dans la physique de rebondissement de leurs poitrines. C’est un point de vente clair, mais qui, selon de nombreux avis, a été priorisé au détriment d’autres aspects du jeu. L’ambiance sonore, bien que comportant des bruitages de qualité, manque cruellement de personnalité et de musique d’ambiance pour rendre l’univers vivant.

Un gameplay lourd et inégal

Sur le papier, Dungeon Stalkers propose des mécaniques intéressantes. Le combat est basé sur un système de destruction d’armure qui rend les affrontements plus stratégiques. La malédiction de la sorcière, qui s’abat périodiquement sur le donjon, ajoute une part d’imprévisibilité appréciable. On trouve également une variété de modes de jeu, incluant une option PvE pure pour les joueurs qui souhaitent s’équiper sans la pression constante des autres Stalkers.

Cependant, la pratique révèle des lacunes. Le combat est jugé lourd et peu réactif, rendant les affrontements moins dynamiques qu’on le voudrait. Un déséquilibre marqué existe entre les classes, les personnages à distance étant nettement plus efficaces que ceux au corps à corps. L’IA des monstres est basique et le contenu manque de variété. Les donjons, bien que sombres, semblent répétitifs et peu inspirés après quelques parties.

Un modèle économique et des pratiques critiquables

Le plus gros point de friction du jeu est sans aucun doute son modèle économique. Bien que présenté comme “free-to-play”, Dungeon Stalkers est décrit par de nombreuses critiques comme un jeu avec un système de monétisation “pay-to-progress” ou même “pay-to-win”. Les microtransactions, les passes de saison et les abonnements “Prime” offrent des avantages concrets, comme une priorité dans les files d’attente ou un espace de stockage accru, créant un déséquilibre entre les joueurs payants et les joueurs gratuits. Le coût élevé des cosmétiques, la nécessité de payer pour débloquer immédiatement des personnages et le sentiment de devoir dépenser pour progresser rapidement ont été vivement critiqués par la communauté.

En conclusion

Dungeon Stalkers n’est pas un mauvais jeu, il a un potentiel indéniable. Ses mécaniques de base et son concept sont solides. Malheureusement, il donne l’impression d’avoir mis le focus sur les mauvais aspects, comme le design de ses héroïnes, au détriment de l’équilibrage, de la variété du gameplay et de l’ambiance sonore. C’est un jeu qui aurait mérité un soin aussi particulier pour ses mécanismes que pour les détails physiques de ses personnages.

Recommandé :

  • Aux fans de “dungeon crawlers” qui cherchent une alternative avec un style artistique unique.
  • Aux joueurs curieux qui ne sont pas effrayés par un modèle “free-to-play” agressif.
  • Aux joueurs qui aiment l’aspect PvE et l’idée de s’échapper du donjon.

  • Le style artistique se démarque et mise sur le “fan service”
  • Le concept de “dungeon crawler” PvEvP est bien rendu
  • Les mécaniques de malédiction et de destruction d’armure sont intéressantes
  • Le système de progression et de gestion de l’équipement est fonctionnel

  • Le modèle de monétisation est jugé “prédateur” et “pay-to-win”
  • Le combat est lourd et manque de fluidité
  • Le jeu souffre d’un manque d’originalité et d’une ambiance sonore peu inspirée
  • L’équilibrage des classes est à revoir

Configuration

Minimum:

  • OS: Windows 10 64bits ou plus
  • CPU: Intel i3-3225 ou plus
  • RAM: 8 GB
  • GPU: NVIDIA GeForce GTX 1060 ou plus
  • DirectX : Version 12
  • Stockage: 10GB d’espace disponible
  • Réseau : connexion internet haut débit

Dungeon Stalkers: Dungeon Stalkers est un jeu qui aurait pu être excellent, mais qui est plombé par des choix de développement et de monétisation discutables. S'il offre un gameplay de base amusant, il ne parvient pas à se démarquer suffisamment de ses concurrents, et son modèle économique peut rapidement frustrer les joueurs non payants. Razi3L

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von 10
2025-09-09T01:36:03+0200
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