
Je dois avouer que DOOM: The Dark Ages n’était pas un jeu que j’attendais avec impatience, n’étant pas au courant de sa sortie avant peu. Cependant, la licence DOOM occupe une place particulière dans mon cœur. Ayant grandi avec DOOM et Duke Nukem 3D, c’est à ces jeux que je dois mon amour pour les FPS et les doomlikes qui ont suivi. Retrouver l’univers de DOOM a été un véritable voyage dans le temps, ravivant des réflexes d’enfance insoupçonnés.
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Une Claque Visuelle et Sonore
Graphiquement, le jeu est d’une beauté extrême. Le nouveau moteur graphique d’id Software, l’idTech8, fait des merveilles. Le mode Ray Traced, en particulier, rend les scènes incroyablement immersives et spectaculaires, grâce à un éclairage dynamique complet avec le Ray-Traced Global Illumination et les Ray-Traced Reflections. Chaque environnement, des décors infernaux aux scènes cinématiques des démons, est visuellement époustouflant, donnant envie d’avancer pour découvrir chaque recoin de cet univers sombre et médiéval.
La bande-son est toujours aussi maîtrisée. La musique rock, si caractéristique de la licence, rythme parfaitement chaque niveau, amplifiant l’intensité des combats et l’immersion générale. Un détail appréciable pour les créateurs de contenu : la musique est autorisée pour le streaming.


L’Orchestre des Rêves : Ambiance Sonore et Musicale
L’aspect sonore de Bygone Dreams: Prophecy est indéniablement travaillé. L’ambiance sonore est propre et insuffle une vie palpable à l’univers du jeu, contribuant grandement à l’immersion. La musique, une partition orchestrale épique intégrant des instruments traditionnels slaves comme le dulcimer et la gusle, est magnifiquement réalisée et accompagne parfaitement le joueur dans son aventure. Elle s’intensifie d’ailleurs de manière notable durant les combats de boss.


Le Gameplay du Slayer : Classique et Innovant
Niveau gameplay, c’est du DOOM pur jus : très arcade, très bourrin et d’une prise en main ultra rapide. L’action est frénétique, le sang gicle dans tous les sens, et l’on retrouve instantanément cette sensation de puissance brute. Malgré des années sans toucher à un jeu DOOM, j’ai retrouvé tous mes réflexes. Tout est fait pour nous immerger totalement dans cette guerre médiévale contre l’Enfer.


Mais DOOM: The Dark Ages ne se contente pas de reprendre la formule. Ce préquel des acclamés DOOM (2016) et DOOM Eternal, développé par id Software et édité par Bethesda Softworks, l’enrichit considérablement. Il nous plonge dans une ambiance “techno-moyen-âge” inédite, mêlant fantaisie et science-fiction. En tant que “super arme des dieux et des rois”, le Slayer déchaîne une violence jouissive et viscérale. On retrouve des favoris comme le Super Shotgun, mais on découvre aussi de nouvelles armes redoutables, notamment la Shield Saw, un bouclier aux lames acérées qui permet de parer, de charger et même de se projeter, créant des interactions explosives avec les ennemis et l’environnement. Le jeu intègre aussi la possibilité de prendre les commandes d’un féroce Mecha Dragon et de piloter un imposant Atlan mech, offrant des batailles à une échelle démesurée. Le système de Glory Kill est également amélioré, rendant chaque exécution encore plus satisfaisante.


Les niveaux sont plus ouverts que dans les précédents opus, ressemblant à de vastes champs de bataille, parsemés de “kill rooms”, de puzzles et de secrets. L’accent est mis sur un combat plus “grounded”, avec des projectiles plus lents, tout en maintenant un rythme effréné. Le combat est tactique, demandant de prioriser les cibles, et le corps à corps est parfaitement intégré.


Une Histoire Épique et Surprenante
L’histoire, bien que souvent secondaire dans la licence, est ici étonnamment profonde et cinématographique, narrant l’origine épique de la rage du DOOM Slayer. Les scènes cinématiques sont magnifiques et donnent une réelle motivation à progresser pour découvrir les mystères et les récompenses qui se cachent dans les châteaux en ruines, les forêts sombres et les mondes infernaux.


En conclusion
Au final, DOOM: The Dark Ages est une excellente surprise, que je valide totalement. Et même si ma nostalgie de la licence me pousse à donner la note maximale, je ne suis, malgré tout, pas loin de la vérité. Le jeu est simple, joyeux et direct, offrant une expérience charismatique et déchaînée.
Recommandé :
- Les fans inconditionnels de la licence DOOM et de la trilogie moderne
- Les amateurs de FPS rapides, bourrins et techniquement impressionnants
- Les joueurs appréciant les expériences solo intenses et visuellement saisissantes
- Ceux qui recherchent un jeu avec une immersion totale et une adrénaline constante
- Les adeptes des “doomlikes” classiques pour son approche plus “grounded” et tactique.

- Graphismes époustouflants grâce à l’idTech8 et au mode Ray Traced
- Bande-son impeccable avec des musiques rock entraînantes, autorisées pour le streaming
- Gameplay nerveux, viscéral et immersif, fidèle à l’esprit DOOM tout en innovant
- Nouvelles armes et mécaniques (Shield Saw, Mecha Dragon, Atlan mech, Glory Kill amélioré) qui enrichissent l’expérience
- Boss épiques et stimulants
- Histoire étonnamment captivante et cinématographique, narrant l’origine du Slayer
- Niveaux plus ouverts et expansifs offrant plus de découvertes
- Sentiment de nostalgie parfaitement exploité pour les fans de longue date
- Qualifié de “plus direct, plus joyeux et plus simple” que ses prédécesseurs

- Certains pourraient trouver le combat plus restrictif que dans DOOM Eternal
- L’exploration peut parfois sembler fastidieuse pour certains
- Les cinématiques, bien que magnifiques, peuvent être trop longues et casser le rythme pour certains joueurs
- Le jeu est perçu par certains comme moins “bac à sable” et moins rejouable que DOOM Eternal
- Des phases (comme la nage) peuvent être perçues comme lentes
Configuration
Minimum:
- OS: Windows 10 64bits ou plus
- CPU: Intel Core i7 10700K / AMD Ryzen 7 3700X ou plus
- RAM: 16 GB
- GPU: NVIDIA RTX 2060 SUPER / AMD RX 6600 ou plus
- Stockage: 100 GB d’espace disponible
- Notes supplémentaires: 1080p / 60 FPS / Paramètres graphiques bas, stockage SSD NVMe requis
DOOM: The Dark Ages: DOOM: The Dark Ages est un chef-d'œuvre du FPS, alliant une réalisation technique éblouissante, un gameplay jubilatoire enrichi de nouveautés percutantes, et une immersion totale, le tout magnifié par une histoire étonnamment riche pour la licence. Une véritable claque ! – Razi3L


Le gars qui a attrapé sa première manette SEGA avant ses premiers chaussons ! Passionné de jeux vidéo, d’astronomie et de tout ce qui relève de la culture geek, Ici pour propager la bonne parole geek et partager ma passion avec le monde. L’amour pour les jeux vidéo n’a pas d’âge, et on peut être sérieux tout en s’amusant !