Lost Twins 2 : Les Jumeaux de l’Entre-Mondes




Abi et Ben étaient deux jumeaux curieux, inséparables depuis toujours, mais ce soir-là, quelque chose troubla la routine. Alors qu’ils jouaient dans leur chambre, une étrange lumière se mit à pulser dans le miroir qui ornait le mur, diffusant des éclats colorés comme si une autre dimension s’était ouverte devant eux. Intrigués, les deux enfants s’approchèrent, sentant presque l’appel d’un monde inconnu derrière la vitre. Leurs regards se croisèrent : mélange de peur et d’excitation, mais aussi cette confiance muette qui les liait depuis leur naissance. Ensemble, ils franchirent le pas, et la réalité se brisa comme du verre.

De l’autre côté, la maison familière n’était plus la même. Les murs étaient éparpillés comme des pièces de puzzle géant, les portes flottaient dans le vide, et les meubles semblaient suspendus dans une gravité incertaine. Abi, la plus réfléchie des deux, posa sa main sur l’épaule de son frère pour le rassurer. Ben, plus audacieux, fit un premier pas sur une dalle flottante, qui réagit en s’imbriquant soudain avec une autre. Ils comprirent qu’ils se trouvaient dans une dimension faite de fragments, où tout devait être réassemblé. Leurs jeux d’enfant se transformaient désormais en une quête étrange et périlleuse.

Un souffle invisible, presque comme une voix sans mots, semblait guider leurs mouvements. Chaque pièce du décor répondait à leurs gestes, s’alignant et se réorganisant dès qu’ils touchaient un élément. C’était comme si le monde entier était un puzzle vivant, attendant d’être complété. Abi fronça les sourcils : “On doit retrouver la sortie, Ben. Mais pour ça, il faudra remettre tout ça en ordre.” Son frère acquiesça, le regard déjà tourné vers une porte suspendue au-dessus d’eux, inaccessible pour l’instant. Ainsi commença leur voyage à travers un univers éclaté, où chaque pas les rapprochait non seulement de la sortie, mais aussi d’un mystère plus grand.




À mesure qu’ils avançaient, Abi et Ben découvrirent que chaque salle avait ses propres règles, comme si elles étaient des petites énigmes indépendantes. Parfois, les murs glissaient comme des blocs de bois qu’il fallait pousser au bon endroit, d’autres fois des escaliers s’abaissaient uniquement si l’un des jumeaux restait debout sur une dalle précise. Très vite, ils comprirent que leur force résidait dans leur complémentarité : Ben, avec sa fougue et son instinct, déclenchait souvent des mécanismes par hasard, tandis qu’Abi, plus posée, observait attentivement les détails et trouvait la logique cachée. Leur complicité se renforçait dans cette dimension où chaque faux pas pouvait les piéger.

Une salle marqua particulièrement leur mémoire : des fragments de plancher flottaient dans le vide, séparés par des gouffres colorés qui pulsaient comme des néons. Les deux enfants devaient coordonner leurs mouvements pour déplacer les morceaux du décor et créer un chemin praticable. Abi guida son frère en indiquant où placer chaque dalle, comme si elle voyait déjà le dessin final dans son esprit. Ben, impatient, s’élança parfois trop vite, risquant de tomber dans le néant, mais sa sœur le rattrapait toujours à temps d’une voix ferme. Ensemble, ils parvinrent à ouvrir une arche qui semblait faite de lumière pure.

Mais au-delà des énigmes matérielles, Abi et Ben sentirent une présence. Quelque chose, ou peut-être quelqu’un, les observait. Ce n’était pas une menace tangible, mais un souffle constant qui semblait tester leur détermination. Comme si cet univers éclaté n’était pas un piège mais une épreuve. Ben s’arrêta devant une fresque murale qui représentait deux silhouettes se tenant par la main au milieu d’un monde fracturé. “C’est nous”, dit-il simplement, le regard sérieux pour une fois. Abi hocha la tête, sachant qu’ils avaient été choisis pour une raison encore obscure.

Chaque pas dans ces salles étranges renforçait leur lien. Ils n’étaient pas simplement des jumeaux explorant un labyrinthe : ils étaient devenus les pièces d’un puzzle bien plus vaste, où leur union était la clef. La porte lumineuse s’ouvrit devant eux, et un vent tiède les enveloppa. Sans se lâcher la main, ils franchirent ce nouveau passage, prêts à affronter les secrets que ce monde avait encore à leur révéler.




En franchissant l’arche lumineuse, Abi et Ben se retrouvèrent dans un espace qui défiait leur compréhension. Les murs avaient disparu, remplacés par un ciel infini où flottaient des fragments de miroirs suspendus dans le vide. Chaque miroir reflétait non pas leur apparence, mais une scène de leur vie passée : la chambre qu’ils partageaient autrefois, les rires sous la pluie, les disputes pour un jouet oublié. Ces visions les troublèrent profondément. Abi s’arrêta devant un miroir où elle se voyait seule, cherchant son frère dans une maison vide. Une inquiétude glaciale la saisit. Était-ce une menace, ou un avertissement ?

Ben, quant à lui, s’approcha d’un autre miroir. Il y vit une version de lui-même plus grande, plus forte, mais aussi plus distante. L’image semblait l’inviter à se libérer, à tracer son propre chemin loin de sa sœur. Troublé, il recula, mais le miroir pulsa d’une lumière sombre et projeta une onde qui fit trembler tout l’espace. Les fragments de miroirs se mirent à tourner lentement, formant un labyrinthe mouvant où chaque reflet semblait influencer leur chemin. Abi prit la main de Ben pour calmer son agitation, lui rappelant qu’ils n’étaient pas seuls dans cette épreuve.

Le défi de ce monde étrange n’était pas physique mais intérieur. Pour avancer, ils devaient affronter leurs peurs et leurs désirs cachés. Abi apprit à fermer les yeux pour ignorer les illusions, tandis que Ben trouva le courage de marcher malgré les visions qui tentaient de l’attirer vers une séparation. Ensemble, ils tracèrent un chemin, plaçant leur confiance mutuelle au-dessus des doutes que les miroirs leur infligeaient. Chaque pas scellait leur unité, comme une promesse silencieuse.

Finalement, après ce qui leur sembla une éternité, les miroirs se fissurèrent un à un, libérant une pluie d’éclats brillants qui s’éteignirent avant de toucher le sol. Devant eux, une nouvelle porte apparut, plus imposante que toutes celles qu’ils avaient franchies jusqu’ici. En la voyant, Abi murmura : “Ce monde ne veut pas seulement nous tester… il veut savoir qui nous sommes vraiment.” Main dans la main, ils s’élancèrent à travers l’ouverture, prêts à affronter les vérités qui les attendaient.




Derrière la lourde porte, Abi et Ben se retrouvèrent dans une salle gigantesque, semblable au ventre d’une horloge colossale. Partout autour d’eux, des engrenages de métal tournaient lentement, leurs dents s’entrechoquant avec un bruit sourd et régulier, comme le battement d’un cœur mécanique. Des chaînes descendaient du plafond sans fin, s’enroulant autour de roues dentées qui semblaient maintenir le monde en mouvement. Au centre, une passerelle fragile les invitait à avancer, mais elle disparaissait par instants, happée entre deux roues de cuivre.

Abi fronça les sourcils. « Ici… le temps est vivant », souffla-t-elle en observant comment certains engrenages ralentissaient soudain, puis accéléraient sans raison. Ben, fasciné, tendit la main vers un levier rouillé incrusté dans la paroi. Lorsqu’il l’actionna, une partie de la salle changea : les engrenages se figèrent et la passerelle réapparut, mais ailleurs. Ils comprirent que ce monde ne pouvait être traversé qu’en manipulant le temps lui-même, en inversant ses flux, en le ralentissant ou en le figeant au bon moment.

Le défi s’intensifia rapidement. Certaines roues dentées transportaient des plateformes mouvantes qu’ils devaient emprunter, mais au risque de se faire écraser si le temps n’était pas parfaitement contrôlé. Abi prit l’initiative, guidant Ben à chaque pas, ajustant les leviers pour qu’ils progressent ensemble. Pourtant, une erreur faillit les séparer : Ben resta bloqué entre deux engrenages immenses qui menaçaient de se refermer sur lui. Le temps sembla s’accélérer, et Abi, paniquée, tira de toutes ses forces un levier brisé qui immobilisa la mécanique dans un grondement terrifiant. Essoufflés, les deux enfants se retrouvèrent, le cœur battant à l’unisson.

Ce monde n’était pas seulement un mécanisme à résoudre : il voulait éprouver leur synchronisation. S’ils n’étaient pas parfaitement en accord, le temps les broierait sans pitié. Peu à peu, ils apprirent à lire le rythme des engrenages comme une partition, avançant en cadence, leurs gestes s’accordant avec une précision instinctive. Ce fut comme une danse périlleuse au-dessus du vide, une chorégraphie dictée par leur confiance mutuelle.

Au sommet de la salle, un gigantesque cadran se mit à briller. Ses aiguilles, bloquées depuis des siècles, reprirent leur course lorsque les jumeaux posèrent leurs mains ensemble sur son centre. Une vibration parcourut l’air et, dans un éclat de lumière dorée, une nouvelle porte apparut, ornée de symboles mystérieux. « On a réussi… mais ce n’est qu’un rouage d’un mécanisme plus vaste », murmura Abi. Ben serra sa main et hocha la tête. Ensemble, ils franchirent le seuil, prêts à affronter ce que le prochain monde leur réservait.




La nouvelle porte les mena vers un espace suspendu dans le vide, où flottait une île de pierre entourée d’éclats lumineux. Tout autour, des fragments d’univers dérivaient comme des morceaux de verre brisé : des arbres, des maisons, des bouts de ciel, tout semblait éclaté et figé hors du temps. Abi et Ben avancèrent prudemment, leurs pas résonnant dans ce silence irréel, lorsqu’une lueur intense surgit au-dessus d’eux.

Un être immense se forma à partir des éclats : une silhouette translucide aux yeux d’or, faite de lumière et d’ombre. Sa voix vibra dans l’air comme un écho millénaire : « Vous avez traversé mes labyrinthes, maîtrisé mes engrenages… Mais êtes-vous prêts à affronter la vérité ? » Devant les enfants apparut une ultime épreuve, où tout ce qu’ils avaient appris serait mis à l’épreuve : des plateformes mouvantes, des portes qui s’ouvraient et se refermaient au rythme du temps, et des faisceaux lumineux qu’il fallait réfracter à l’aide de miroirs pour rétablir l’équilibre du monde.

Abi et Ben comprirent aussitôt que ce défi ne pouvait être surmonté qu’ensemble. Tandis que Ben manipulait les miroirs pour diriger les rayons, Abi actionnait des leviers pour figer le temps et leur donner l’opportunité de progresser. Plusieurs fois, ils faillirent échouer : une lumière mal dirigée faillit plonger l’arène dans l’obscurité, et une roue temporelle manqua d’écraser Abi avant que Ben ne bloque son mouvement au dernier instant. Mais chaque erreur renforçait leur détermination, leur unité, jusqu’à ce que leurs gestes s’accordent parfaitement, sans même qu’ils aient besoin de parler.

Lorsque le dernier rayon atteignit le cœur de l’entité, une explosion de lumière éclata, enveloppant tout l’espace. Les fragments dispersés de l’univers se rapprochèrent, s’assemblant en un tout cohérent : les arbres retrouvèrent leur racine, les maisons leur fondation, et un ciel bleu éclatant recouvrit l’horizon. Abi et Ben, éblouis, sentirent leurs corps flotter dans cette clarté nouvelle. L’être de lumière les contempla une dernière fois et déclara : « Vous avez prouvé que l’union peut défier le chaos. Allez, enfants, et portez cette lumière en vous. »

Lorsqu’ils rouvrirent les yeux, ils étaient de retour chez eux, dans leur chambre paisible. Leurs jouets, autrefois éparpillés, semblaient à présent à leur place, comme si l’ordre du monde avait retrouvé son harmonie. Ben regarda sa sœur et murmura : « C’était réel, n’est-ce pas ? » Abi sourit, les yeux brillants. « Oui… et peu importe où nous serons, tant qu’on reste ensemble, on pourra toujours vaincre l’obscurité. »

Le soleil du matin filtra à travers la fenêtre, caressant doucement leur visage. Ce n’était plus seulement un nouveau jour : c’était le début d’une vie où chaque instant, chaque choix, portait en lui la force de leur lien indestructible.


✅ Points positifs

  • Expérience familiale et accessible, jouable par petits et grands.
  • Bande-son douce et immersive qui accompagne parfaitement l’atmosphère onirique.
  • Univers varié et inventif, chaque monde introduisant de nouvelles mécaniques.
  • Courbe de difficulté progressive, idéale pour les joueurs de tout âge.
  • Personnages attachants (Abi et Ben), dont l’histoire de séparation et de retrouvailles captive.
  • Gameplay original de puzzle-plateforme, mélangeant glisser-déplacer des blocs et exploration.
  • Direction artistique colorée et poétique qui crée une ambiance chaleureuse et attachante.

❌ Points négatifs

  • Durée de vie assez courte, certains joueurs terminent l’aventure rapidement.

Lost Twins 2: Lost Twins 2 est un petit bijou de puzzle-plateforme qui séduit immédiatement par son univers tendre, coloré et son atmosphère onirique. La relation entre Abi et Ben apporte une touche émotionnelle qui pousse le joueur à avancer, tandis que les énigmes, accessibles mais intelligemment construites, offrent une expérience à la fois apaisante et stimulante. Bien que sa durée de vie reste limitée et que certaines mécaniques puissent sembler répétitives, le jeu parvient à se démarquer par son charme artistique et sa simplicité efficace. Ce n’est peut-être pas une aventure épique ou très riche en contenu, mais c’est un voyage poétique qui marque par sa sincérité. 🎮 Note finale : 8/10 – une aventure touchante et créative, idéale pour les amateurs de puzzles à l’ambiance relaxante. TomuGame

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von 10
2025-09-09T16:35:00+0200

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