Dustwind: La Dernière Résistance.




Le hurlement du vent faisait vibrer les tôles rouillées de l’abri, tandis qu’une odeur de métal, de sang séché et de poussière flottait dans l’air lourd. Quand il ouvrit enfin les yeux, il ne savait ni son nom, ni ce qui l’avait conduit ici. Tout ce dont il se souvenait, c’était un flash de douleur, un cri étouffé, et l’obscurité. Maintenant, il se retrouvait sur une table de fortune, au cœur d’une pièce spartiate éclairée par des lampes bricolées. Son corps lui appartenait à peine : muscles endoloris, plaies fraîches, membres bandés. Il avait survécu… mais à quoi ?

Une silhouette en armure de récupération s’approcha. C’était Doc, le médecin du camp. Il murmura sans détour : « T’as eu de la chance qu’on te ramasse. On t’a trouvé aux abords de l’autoroute effondrée. Grièvement blessé, inconscient… T’as été bien amoché par ces salopards de l’Empire. » L’homme ne répondit rien. Il n’avait pas les mots, seulement des images floues, des visages perdus, des coups de feu, la panique.

« On est dans l’Outpost, une vieille ferme qu’on a retapée pour survivre, continua Doc. T’es libre de partir si tu veux, mais j’te conseille de rester en attendant que ça se calme dehors. Les patrouilles impériales rôdent toujours. » Il hocha lentement la tête. Dehors, des rires et des discussions étouffées s’échappaient des cabanes. La vie avait repris malgré l’effondrement du monde.

L’Outpost n’était pas seulement un abri. C’était une communauté fragile, bâtie sur des ruines et animée par l’espoir d’un renouveau. Luana, la cheffe du camp, était une ancienne soldate de l’armée régulière, désabusée mais déterminée. Elle avait vu tomber les cités, vu la montée en puissance de l’Empire, cette faction brutale qui contrôlait désormais les routes, les armes et les ressources. Elle s’était réfugiée ici avec d’autres résistants, des civils, des marginaux, des vétérans.

Il fut vite rebaptisé par les autres « No-Name », en raison de son amnésie. Un surnom qui collait bien à ce monde sans repères. On lui confia de petites tâches pour l’aider à se remettre : transporter des vivres, réparer les clôtures, apprendre les bases du maniement des armes artisanales. Mais très vite, il montra des aptitudes qui ne trompaient pas. Son instinct tactique, ses gestes précis… C’était un ancien soldat. Il n’en doutait plus.

Lorsque l’Outpost fut attaqué pour la première fois par une bande de pillards sous les ordres d’un certain Grim, l’un des chefs de guerre affiliés à l’Empire, No-Name prit naturellement la tête d’une escouade de défense. Malgré ses blessures récentes, il mena l’assaut contre les envahisseurs avec une efficacité glaciale, abattant les ennemis avec méthode, exploitant chaque couverture, chaque faiblesse. Luana l’observait depuis les hauteurs, les bras croisés, un sourire en coin. Elle venait de trouver un nouvel atout.

Après la bataille, alors que les flammes des cabanes brûlées léchaient le ciel nocturne, elle l’approcha. « Tu veux savoir qui t’as mis dans cet état, hein ? On a trouvé des symboles impériaux sur leurs équipements. Peut-être que ton passé a quelque chose à voir avec tout ça. Mais pour avoir des réponses, va falloir te mouiller. T’as un choix à faire, No-Name. Rester planqué ici… ou rejoindre la résistance et reprendre ce qu’ils t’ont volé. »

Le silence dura quelques secondes, avant qu’il ne réponde d’une voix rauque, mais ferme :
« Je veux me souvenir. Je veux me battre. »

C’est ainsi qu’un inconnu amnésique, sauvé de la mort par un groupe de survivants, devint un soldat de la résistance. L’Outpost, jadis simple sanctuaire, devenait désormais le point de départ d’une guerre souterraine contre l’oppression de l’Empire. Et No-Name, sans passé mais porteur d’une détermination brûlante, allait en être l’un des acteurs les plus redoutables.




L’entraînement fut brutal, mais nécessaire. Chaque jour à l’Outpost était une leçon de survie. No-Name, bien qu’amnésique, se montra rapidement plus compétent que les autres. Luana l’avait placé sous la tutelle de Wrench, un ancien mécano reconverti en instructeur de fortune. Ensemble, ils passaient des heures à bricoler des tourelles, réparer des drones de combat rouillés et piéger les accès à la ferme avec des mines artisanales. Dans ce monde, la technologie n’était plus qu’un vestige du passé, utilisée par ceux qui savaient quoi récupérer dans les carcasses de tanks abandonnés ou les squelettes d’usines.

L’Empire, quant à lui, ne laissait aucun répit. Leurs troupes n’étaient pas que des soldats : c’étaient des fanatiques, conditionnés à obéir aveuglément à leurs officiers. Leur prochain mouvement ne tarda pas. Par radio, les éclaireurs signalèrent une colonne impériale en approche d’un convoi humanitaire organisé par les résistants du Hameau des Grilles. Sans attendre, Luana rassembla une escouade. « On va leur barrer la route. No-Name, tu prends la tête. On t’fait confiance. »

Le plan était simple : une embuscade sur une portion d’autoroute éventrée, là où les véhicules seraient ralentis. Wrench apporta des tourelles mobiles, Sparks – une ancienne hackeuse – programma un vieux drone espion, et Cutter, un géant silencieux au bras bionique, servait de renfort lourd. Ils partirent avant l’aube, vêtus de guenilles pour se fondre dans les ombres du désert post-nucléaire.

À leur arrivée, ils découvrirent une colonne blindée plus massive que prévue. No-Name sentit l’adrénaline lui revenir comme un poison familier. Il connaissait ces modèles de véhicules, ces formations de patrouilles, ces gestes… Trop bien. Il avait été un des leurs. Il y a longtemps.

Mais l’heure n’était pas à la réflexion. À son signal, les charges explosaient sous les chenilles, la première jeep impériale fut projetée dans les airs, des cris retentirent. Les survivants sortirent en riposte, mitrailleuses rugissantes. Les résistants se déployèrent comme un essaim bien rodé, bougeant de couverture en couverture, attirant l’ennemi vers les pièges. No-Name progressait comme un spectre, abattant ses adversaires avec une précision chirurgicale, ses gestes trahissant une formation militaire de haut niveau.

Soudain, un tir de roquette frappa un conteneur proche, projetant No-Name au sol. Ses oreilles sifflèrent, sa vision se brouilla. Il distingua un homme approcher lentement, vêtu d’une armure noire marquée du symbole de l’Empire : un aigle stylisé. L’officier s’arrêta, braqua son arme sur lui. « Tu devrais être mort. T’as déjà été l’un des nôtres, pas vrai ? J’me souviens de toi à New Denver… Tu étais l’un de nos meilleurs chiens. Dommage. »

Mais avant qu’il n’appuie sur la détente, un coup de lame fusa. Cutter, surgissant du flanc, trancha l’officier sans un mot. No-Name, encore sonné, murmura en serrant les dents : « New Denver… Je m’en souviens. »

La bataille fut remportée, mais à un prix. Deux résistants étaient morts, et plusieurs blessés graves furent évacués. Luana les félicita à leur retour, mais l’atmosphère restait tendue. L’Empire allait répondre. Il le faisait toujours.

De retour à l’Outpost, Sparks tenta de récupérer les données d’un des communicateurs impériaux ramassés. Ce qu’elle découvrit glaça tout le monde : les coordonnées de plusieurs bases de la résistance, les schémas des avant-postes, et une mention cryptée répétée à plusieurs reprises : “Projet Ragnarok – Phase 2”.

No-Name observait les plans, le regard vide. Une colère sourde montait en lui. Il se rappelait des fragments de ce projet. Des expérimentations. Des villages rasés. Des soldats modifiés. Et lui… il avait été un instrument. Peut-être même un cobaye.

Mais maintenant, il était libre. Et il allait faire payer l’Empire pour tout ce qu’il avait perdu.




Les jours qui suivirent furent marqués par une tension croissante. Les données extraites par Sparks confirmaient ce que tous redoutaient : l’Empire préparait une vaste opération de nettoyage. Un par un, les bastions de la résistance tombaient. Des camps entiers disparaissaient des ondes. Les survivants parlaient de bombardements de précision, de soldats augmentés, et surtout, d’un mystérieux commandant impérial connu sous le nom de General Krüger.

Luana convoqua No-Name dans le bunker principal de l’Outpost. L’écran clignotait sur une vieille interface à moitié désossée. Une vidéo corrompue y jouait par bribes : une silhouette familière, un laboratoire en feu, des cris, et ce nom encore… Ragnarok. No-Name sentit son cœur battre à tout rompre.

« C’est toi, hein ? » demanda Luana. Sa voix n’était ni accusatrice ni méfiante. Juste inquiète.

Il hocha lentement la tête. « Je faisais partie du projet. Pas comme scientifique… Comme sujet. Soldat expérimental. On m’appelait… Spectre-7. »

Le silence pesa. Même Luana resta figée un instant. Puis elle lâcha un soupir, lourd de fatigue et de colère. « Alors t’es notre meilleure chance de le faire tomber. »

Une mission fut décidée : infiltrer Red Mesa, un ancien centre de recherche reconverti en forteresse. Sparks avait identifié un ancien tunnel de maintenance menant sous les structures impériales. Il fallait frapper vite, récupérer les données sur Ragnarok, et surtout, identifier ce que l’Empire préparait.

L’équipe se mit en route de nuit. Wrench, Cutter, Sparks, et No-Name. Luana les accompagna cette fois. Une infiltration rapide, silencieuse, avec une extraction par hélico volé si tout se passait bien. Une routine impossible dans ce monde, mais le genre d’espoir qui gardait les gens en vie.

Sous Red Mesa, les ténèbres étaient épaisses. L’air sentait la rouille, la moisissure et le plastique brûlé. Des panneaux d’alerte jonchaient le sol : « Zone sécurisée – accès restreint – Protocole Ragnarok Phase 3 en cours ». À chaque pas, No-Name sentait ses souvenirs affluer. Les cris. Les tests. Les implants. Les cadavres d’autres sujets qui n’avaient pas survécu.

Ils arrivèrent à une salle de données encore active. Sparks se jeta sur les terminaux, branchant ses câbles comme une sorcière au sabbat. « Dépêchez-vous, ça va chauffer. »

Mais avant qu’elle ne puisse terminer, un vrombissement métallique retentit. Des portes s’ouvrirent. Des silhouettes surgirent. Pas des hommes. Des drones de guerre anthropomorphes, à l’armure noire et aux yeux rouges. Prototypes de combat du Ragnarok.

Le combat fut violent. Cutter repoussa les assauts avec une rage sauvage, son bras bionique fauchant les ennemis comme du blé. Wrench fit exploser deux unités à l’aide de grenades artisanales, avant de prendre une balle dans le flanc. Luana fut blessée, mais continua à tirer, hurlant des ordres comme une générale de feu.

No-Name fit face à l’un des drones les plus massifs. Il le reconnaissait : un “Broyeur MK4”, modèle qu’il avait vu tester sur des civils. Il sauta à la gorge de la machine, luttant, glissant sous ses bras mécaniques, et planta une lame dans l’unité centrale de contrôle. L’explosion le projeta en arrière, mais le drone tomba.

Sparks hurla qu’elle avait tout : les données, les plans, les identités des têtes du projet Ragnarok… et surtout, l’emplacement de leur quartier général : le Bastion de Krüger, une base souterraine enfouie dans une ancienne base de missiles nucléaires.

Mais les renforts arrivaient déjà. Il fallut fuir. Par miracle, un hélico de transport fut réactivé par Sparks grâce à une cellule d’énergie récupérée. Ils s’envolèrent sous les tirs ennemis, laissant Red Mesa en feu.

À bord, Luana, ensanglantée mais lucide, s’approcha de No-Name. « On sait maintenant ce qu’ils préparent. Ils veulent relancer les programmes de guerre totale. Des armées sans âme. Des villes vitrifiées. Et ils ont trouvé un moyen de produire ces monstres en masse. »

No-Name regarda les flammes au loin, puis murmura : « Alors on va aller leur briser la chaîne de production. Et Krüger tombera. Moi avec, s’il le faut. »




L’Outpost n’était plus un simple abri de fortune. Depuis Red Mesa, il était devenu un véritable quartier général de guerre. Les données volées par Sparks avaient mis à jour l’étendue du projet Ragnarok : des usines d’assemblage de drones de guerre, des centres de reprogrammation mentale, et surtout, un complexe central situé dans un ancien silo de missiles nucléaires à l’est, connu sous le nom de Fort Ironclad, bastion personnel du général Krüger.

La décision fut prise à l’unanimité. Il fallait frapper le cœur de l’Empire, détruire les laboratoires, et neutraliser Krüger avant qu’il ne déclenche une vague d’assauts mécanisés contre tous les territoires libres de la région.

No-Name prit le commandement de l’opération. Son visage était fermé, ses souvenirs plus clairs que jamais. Il se souvenait de Krüger. De son rire froid. De la manière dont il appelait les sujets de test « ressources ». Et de cette rage brûlante qu’il avait gardée toutes ces années.

L’escouade finale fut composée des meilleurs survivants de l’Outpost : Luana, bien que blessée, insista pour venir ; Wrench et Sparks, évidemment ; Doc, un ancien chirurgien de guerre devenu expert en sabotage ; et Viper, tireur d’élite taciturne, mais mortel à 300 mètres. Chacun portait un équipement de pointe rafistolé avec les moyens du bord : armures composites, armes récupérées sur des drones ennemis, et implants désactivés puis réajustés.

L’approche de Fort Ironclad fut un enfer. Des patrouilles de drones sillonnaient les ruines. Des champs de mines thermiques empêchaient toute percée directe. Il fallut trois jours pour atteindre les abords du bastion, en rampant sous terre, en traversant d’anciens conduits d’aération et des égouts oubliés.

Quand enfin ils émergèrent dans les couloirs du complexe, ce fut comme pénétrer une tombe de métal. Tout était froid, silencieux, illuminé par la lueur verte des interfaces. Des cages. Des unités de test. Des enfants même, connectés à des machines. Sparks tenta de désactiver les systèmes sans alerter la sécurité, mais une alarme se déclencha : le système les avait reconnus.

Une voix résonna dans les hauts-parleurs. Grave. Sèche. Implacable.

Sujet Spectre-7 repéré. Réinitialisation du protocole Ragnarok. Sécurité maximale engagée.

Krüger.

Les portes se fermèrent. Les murs s’armèrent. Des tourelles sortirent du plafond. L’alerte était totale.

Alors tout bascula dans la guerre totale.

Doc planta des explosifs sur les générateurs secondaires. Wrench neutralisa les systèmes de défense automatiques avec une grenade EMP. Viper couvrait chaque angle avec une précision chirurgicale. Luana et No-Name menaient l’assaut vers la salle de contrôle. Chaque couloir, chaque angle, chaque recoin fut un bain de sang.

Dans la salle du cœur du bastion, Krüger les attendait. Entouré de deux Broyeurs, son armure lourde recouvrait entièrement son corps. Seul son regard, glacial, humain, transperçait la visière blindée.

Spectre-7. Tu aurais dû rester mort.

— « Je suis revenu pour tous ceux que tu as massacrés, monstre. »

Le combat fut brutal. Krüger, augmenté par la technologie de Ragnarok, était un titan. Il esquivait, frappait, broyait. Luana fut projetée contre un mur, inconsciente. Sparks tenta de pénétrer le système de contrôle mais fut prise sous le feu croisé.

No-Name comprit. Il ne pouvait pas le battre… en tant qu’homme.

Il activa alors le protocole qu’il avait juré de ne plus jamais utiliser. Son implant neural, scellé par Sparks depuis son éveil, se réinitialisa. La douleur fut immédiate, mais sa vision se clarifia. Ses réflexes doublèrent. Son corps entier devint une arme.

Il affronta Krüger en duel, machine contre machine. Choc d’acier, décharges d’énergie, cris étouffés. Finalement, No-Name arracha le cœur cybernétique du général d’un coup net. Le titan tomba.

Sparks, à moitié brûlée, enclencha alors le code final. La base entière fut minée de l’intérieur.

« On a dix minutes pour sortir d’ici ! » hurla-t-elle.

Ils s’enfuirent à travers les couloirs en feu, Luana portée par Viper, Wrench traînant Doc blessé. À la surface, un vieux véhicule blindé les attendait. Ils montèrent, No-Name en dernier. Une dernière fois, il jeta un regard à la structure. Puis Sparks appuya sur le détonateur.

Fort Ironclad explosa dans une colonne de lumière rouge.

Et avec lui, le cœur de l’Empire Ragnarok.




Le Fort Ironclad n’était plus qu’un cratère fumant. Pendant des semaines, les ondes électromagnétiques dégagées par son explosion continuèrent de perturber les systèmes de surveillance des régions voisines. Et pourtant, un silence nouveau régnait sur les terres dévastées du Dustwind. Pour la première fois depuis des années, les drones ne patrouillaient plus, les satellites du régime restaient muets, et les enfants n’étaient plus arrachés à leurs abris.

Au retour à l’Outpost, No-Name fut accueilli comme un héros. Luana, bandée de la tête aux pieds, leva un pouce en son honneur. Sparks, bien que marquée à vie par les brûlures, conserva son humour grinçant : « Tu sais que je suis en train de reprogrammer le grille-pain pour qu’il te vénère ? » Wrench se contenta d’un clin d’œil avant de retourner à ses moteurs. Même Viper, habituellement mutique, serra la main de No-Name sans un mot.

Le conseil des survivants fut réuni pour décider de l’avenir. L’Empire n’était pas entièrement mort — quelques unités errantes subsistaient, des anciens officiers se terraient dans les ruines —, mais son cœur avait été tranché. Il ne restait plus de commandement central. Plus de centre de reprogrammation. Plus de Krüger.

Et pourtant, No-Name refusait le titre de chef. Il déclara : « Je n’ai pas l’intention de devenir un autre tyran. Nous avons gagné une guerre, pas fondé un empire. Ce monde vous appartient, à vous tous. »

Luana proposa alors une idée : étendre l’Outpost, créer une fédération de bastions indépendants, liés par un pacte de protection mutuelle. Sparks suggéra d’utiliser ce qu’il restait de la technologie de Ragnarok, non pour dominer, mais pour reconstruire. Wrench se porta volontaire pour former des jeunes à la mécanique. Et Doc, malgré ses blessures, annonça qu’il allait rouvrir une véritable clinique.

Une ère nouvelle s’amorçait. L’humanité, si longtemps écrasée, reprenait racine dans les cendres du passé.

Quant à No-Name, il quitta l’Outpost discrètement un matin. Personne ne l’avait vu partir, mais on trouva sa lame plantée dans le vieux mur d’entrée, là où il avait fait son premier serment.

Sur la lame était gravée une seule phrase :

“Je n’ai pas de nom. Mais j’ai laissé une trace.”

On raconte qu’il marche encore quelque part dans les Terres Poussiéreuses, aidant les colonies oubliées, détruisant les poches restantes de l’Empire, ou simplement écoutant les histoires autour d’un feu.

Et quand la nuit tombe, que le vent soulève la cendre des ruines, on jure parfois entendre des pas solitaires sur les sentiers désertés.

Le vent du désert a changé.

Il ne porte plus l’odeur de la peur…
Mais celle de la résistance.


Points positifs

  • Bande-son efficace
    Musiques et effets sonores participent à créer une ambiance tendue et engageante.
  • Graphismes et design soignés
    Malgré un style sobre, l’univers visuel est crédible et cohérent avec le thème post-apo.
  • Narration fidèle et bien intégrée
    L’histoire principale est bien racontée, avec une progression cohérente de la résistance face à l’Empire.
  • Gameplay tactique et stratégique
    Les missions demandent réflexion, coordination et adaptation, ce qui plaira aux amateurs de stratégie en temps réel.
  • Atmosphère immersive post-apocalyptique
    L’ambiance sombre et rude transporte vraiment dans un monde ravagé et hostile.

Points négatifs

  • Durée de vie modérée
    Le jeu peut être un peu court pour les joueurs cherchant une expérience longue et variée.
    Multijoueur limité (si présent)
  • IA alliée parfois perfectible
    Les alliés peuvent ne pas toujours se comporter de manière optimale en combat.

Dustwind: Resistance: Dustwind: Resistance réussit à offrir une expérience immersive et tactique dans un univers post-apocalyptique riche et cohérent. Son gameplay exigeant et sa narration bien ficelée captivent les joueurs prêts à s’investir dans une lutte acharnée contre un régime impitoyable. Si certains aspects, comme l’IA alliée et la diversité des missions, mériteraient d’être peaufinés, ils ne viennent pas entacher significativement la qualité générale du jeu. Avec son ambiance sombre, ses personnages attachants et sa gestion stratégique de l’Outpost, Dustwind s’impose comme un titre solide qui plaira aux amateurs de stratégie et de récit post-apo. Pour toutes ces raisons, une note de 8 sur 10 reflète bien son équilibre entre profondeur, immersion, et quelques petites limites techniques. TomuGame

8
von 10
2025-08-10T18:36:27+0200

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